Pas de match la nuit prochaine. Les Américains fêtent Thanksgiving et s'apprêtent à se montrer reconnaissants pour tout un tas de trucs autour d'une dinde. On a décidé d'en faire de même autour de la NBA. Merci donc aux dieux du basket pour : - Faire en sorte que la NBA reste passionnante même si tout le monde connaît l'issue probable de la saison. Du drama, des trades, des équipes surprenantes, des jeunes qui percent... La NBA reste le meilleur spectacle qui soit. En attendant les playoffs, évidemment... - Préserver Joel Embiid des blessures et lui permettre d'enchainer les matches, les matches à au moins 30 points et 15 rebonds, et les punchlines après un début de carrière galère. - La résurrection de Derrick Rose. Ce n'est peut-être que pour quelques mois, mais l'ancien MVP est revenu un joueur qui compte en NBA et le voir claquer 50 points dans un match et être l'un des meilleurs 6e hommes de l'année fait forcément chaud au coeur. - Nous permettre de voir Luka Doncic dans la meilleure ligue du monde. C'était sympa de le voir s'amuser en Euroleague, mais voir sa technique, son QI basket et sa maturité rayonner en NBA, ça fait quelque chose. - D'avoir créé un mutant comme Zion Williamson. Ce n'est que le début, mais le voir écrabouiller la NCAA à coups de dunks et de chasedown blocks, ça fait du bien au quotidien et ça donne incroyablement envie de le voir jouer immédiatement en NBA. - Nous avoir rappelé que Stephen Curry n'était pas n'importe qui. On ne se rend jamais assez compte de ce qu'il amène aux Warriors, à la NBA et au basket en général. Steph a rendu l'absurde rationnel en matière de shooting et cont - Pour l'empowerment des joueurs, moins prisonniers des franchises et plus dans la volonté de contrôler leur destin. Il y a nettement plus d'action en dehors des périodes de free-agency maintenant et on ne va pas s'en plaindre - Le rire de Kawhi Leonard. On ne s'en est toujours pas remis. Et pour avoir fait en sorte que la mayonnaise prenne bien à Toronto. Avec sa longue absence, on avait presque oublié à quel point le garçon était fort. - Avoir choisi LeBron James, un type sans reproche et qui a plus fait pour sa communauté en 16 ans que tous les athlètes de sa génération. - Laisser encore une marge de progression à Giannis Antetokounmpo, particulièrement au niveau du shoot. Ca nous permet d'apprécier ce que fait cet alien sans nous dire qu'il est beaucoup trop fort et inarrêtable. - Faire de cette ligue la plus moderne et ouverte sur le plan de la liberté d'expression et de la défense de causes cruciales. - Avoir filé un elixir de jeunesse à Vince Carter, 41 ans et encore capable de dunker et de grimper au classement des meilleurs marqueurs All-Time.

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