« S’ils doivent trader l’un d’entre nous, on devra faire nos valises et s’en aller. Il faut rester calme [dans ces moments-là]. Vous ne devez pas être énervé, c’est un business », explique Thaddeus Young au Delaware County Time.On a presque l’impression que l’intérieur de Philadelphie se prépare psychologiquement à quitter la Pennsylvanie. Et même s’il a bien compris que la NBA reste avant tout un business après six saisons passées dans la ligue, il espère rester aux Sixers :
« A l’heure actuelle, c’est chez moi ici. C’est ma famille, l’endroit où j’ai passé ces sept dernières années. Si ce jour doit arriver (celui du départ), il arrivera. Mais j’aurais vraiment le cœur brisé. C’est l’équipe qui m’a drafté, l’équipe avec laquelle j’ai toujours joué. J’y ai connu des hauts et des bas. Ce sera dur mais au bout du compte, ça reste un business. »Les dirigeants des Sixers n’ont justement jamais perdu de vue cette notion de business. Thaddeus Young est – avec Evan Turner – le joueur dont la valeur marchande est la plus élevée au sein de l’effectif. Si une franchise propose un tour de draft en l’échange du jeune ailier fort, ce dernier sera prié de faire ses bagages… Only business, nothing personal.