Dans le sport, il y a toujours ces athlètes qui ne sont pas des stars mais deviennent des véritables coqueluches pour le public de par leur attitude, leur apport sur le terrain et aussi, d’une certaine manière, leur côté « normal » ou « mec sorti de nulle part. » Un Alex Caruso est idolâtré en NBA au point où les Chicago Bulls lui ont fait reproduire une photo légendaire de Michael Jordan à Paris. En équipe de France, nous, on a Terry Tarpey.
« Inconnu » il y a deux mois – façon de parler : c’est tout de même un joueur référence du championnat de France et le capitaine du Mans – le Franco-américain de 28 ans est devenu une évidence. Comme s’il avait toujours été là. Et surtout comme s’il faisait vraiment partie du décors non pas seulement de cet Eurobasket mais aussi probablement des échéances à venir : Coupe du Monde 2023 et Jeux Olympiques 2024 à Paris.
Les notes des Bleus contre l’Italie
Indispensable Terry Tarpey
Il est presque indispensable dans le dispositif actuel de Vincent Collet. Un joueur de complément qui assure du liant entre les extérieurs et les intérieurs. Un basketteur de l’ombre, certes, mais qui amène de la lumière, si jamais cette expression a un sens. Parce que quand il est là, sur le terrain, tout va bien pour les Bleus. Ce n’est pas juste un constat émis à la va-vite. Les statistiques accumulées depuis le début de la compétition vont exactement dans ce sens.
Terry Tarpey n’a fini une seule rencontre avec un différentiel négatif. Sacré exploit quand on sait que les Bleus se mangent parfois des 19-0 et ont perdu déjà deux matches dans ce tournoi (Allemagne et Slovénie en poules). Son +/- moyen est de +10,9, évidemment le meilleur parmi tous les joueurs du roster.
« Il est important parce qu’il fait les choses que les autres ne font pas : il prend les rebonds, il dévie les passes, il fait des interceptions, il défend dur, fait des coupes… Il est très bon aussi pour notre équilibre offensif. C’est pour ça qu’il a obtenu ce ticket. Quand on a débuté le camp il y a six semaines, je ne savais pas moi-même qu’il serait à ce point important. Je l’ai découvert en même temps que vous », confie le sélectionneur.
« Au début, je ne le faisais jouer parfois qu’au troisième quart-temps. Deux minutes. Et il donnait tout. Petit à petit son importance a grandi. Et maintenant c’est un des leaders de l’équipe. D’une manière différente. Pas en scorant, même s’il est capable de mettre des paniers. Il fait ce dont l’équipe a besoin. Et c’est ce qu’il y a de plus important pour nous. »
Présélectionné sans garantie d’être retenu, star de la préparation, homme clé du banc, titulaire et maintenant cadre de cette équipe. Une ascension fulgurante. La naissance d’une icône, même au sens marketing du terme.
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Terry est N°1 des ventes de maillots de la @FRABasketball 😱
Oui oui, vous avez bien lu, N°1 !👀 pic.twitter.com/5VvEh6RHj3
— MSB_Officiel 🦁 (@MSB_Officiel) September 16, 2022