Terry Stotts et Portland vers la séparation, les Blazers ont 5 noms en tête

Après pas loin d'une décennie sur le banc des Portland Trail Blazers, Terry Stotts pourrait être libéré à la fin de la saison. La franchise a déjà des successeurs en tête.

Terry Stotts et Portland vers la séparation, les Blazers ont 5 noms en tête
Terry Stotts connaît la chanson. A chaque fois que son équipe ne semble pas en mesure de faire mieux, il est sur la sellette. En poste depuis 9 ans, le head coach des Portland Trail Blazers a été sauvé à plusieurs reprises par l'affection et la confiance que lui témoignent les joueurs, notamment Damian Lillard. Il semblerait que cette fois, l'aventure touche à sa fin. Selon Shams Charania de The Athletic, Stotts ne sera plus le coach des Blazers la saison prochaine, sauf campagne au très long cours en playoffs. La propriétaire de la franchise, Jody Allen, la fille de l'ancien boss Paul Allen décédé fin 2018, serait décidée à passer à l'action pour de bon cet été. Le projet de la patronne serait de ramener un grand nom pour exploiter au mieux les belles années de Damian Lillard. Dans l'idée, les Blazers aimeraient verrouiller un grand nom du coaching (ou un grand nom de la NBA tout court) à grands renforts de dollars, comme les Seattle Seahawks (propriété du même groupe) avec Pete Carroll. Charania évoque déjà les pistes privilégiées pour la succession de Terry Stotts, dont une palanquée de coaches actuellement assistants : Jason Kidd (assistant chez les Lakers), Dave Joerger et Chauncey Billups (assistants chez les Clippers), mais aussi le coach intérimaire des Hawks Nate McMillan, déjà passé par l'Oregon et, plus surprenant, le vice-président des opérations basket des San Antonio Spurs, Brent Barry. Damian Lillard, le symbole de Blazers complètement à la ramasse A quelques matches de la fin de la saison régulière, Portland pointe au 7e rang de la Conférence Ouest et se dirige vers le play-in tournament. Quand bien même Lillard et ses camarades arriveraient à rejoindre le tableau principal, seul un parcours du même acabit que celui de 2019, où les Blazers n'avaient chuté qu'en finale de Conférence contre les Golden State Warriors, pourrait convaincre le front office de lui laisser un délai supplémentaire.