Mais qui peut jouer avec Dwight Howard ?
Première chose, souvenons-nous que « D12 » a réalisé sa meilleure saison NBA en 2011 – 23 points et 14 rebonds de moyenne, il a terminé deuxième du vote pour le MVP – avec Ryan Anderson à ses côtés dans la peinture. Un intérieur fuyant, donc. Howard aime occuper l’espace près du cercle et demande donc essentiellement le ballon poste bas – même s’il est performant sur pick & roll – où il profite de sa puissance physique pour prendre le dessus sur son adversaire direct. En 2009, lorsque le Magic a atteint les finales NBA, « Superman » s’entourait de shooteurs et c’est Rashard Lewis qui jouait en poste 4. Howard a ainsi plus d’espaces pour faire parler ses qualités athlétiques.Terrence Jones, future star ?
Un profil qui correspond plutôt bien à Terrence Jones. Le sophomore de 2,06 m est un joueur athlétique comparé à Jeff Green et Antawn Jamison à sa sortie de Kentucky. Déjà efficace sur un faible temps de jeu l’an passé, le sophomore s’est désormais imposé comme un titulaire en puissance cette saison. Le natif de Portland progresse et il affole les compteurs depuis cinq matches :- 19 points, 17 rebonds et 3 blocks lors d’une victoire à Washington.
- 12 points, 12 rebonds et 3 blocks lors d’une victoire face à Boston.
- 25 points, 8 rebonds et 6 blocks face à Anthony Davis et les Pelicans.
- 16 points et 13 rebonds lors d’une défaite contre Oklahoma.
- Et enfin 36 points, record en carrière, et 11 rebonds contre Milwaukee cette nuit.
« Je suis content qu’il ait joué avec autant d’énergie », explique le coach au Houston Chronicles. « C’est ce qu’il doit faire chaque soir. Il a seulement 22 ans, il a un futur brillant. »Terrence Jones a fêté ses 22 ans il y a dix jours. Il est d’ailleurs devenu le deuxième joueur le plus jeune de l’histoire des Rockets à inscrire plus de 30 points dans une rencontre. Seul… Hakeem Olajuwon, assistant des Rockets auprès des intérieurs, a été plus précoce. On parle d’un Hall of Famer doublement bagué. Agressif sous le cercle, Jones est une menace permanente en attaque. Electron libre autour de Dwight Howard, ses coupes franches, ponctuées par des gros dunks, font souvent la différence et lui permettent de scorer facilement près du panier. Il récupère également une bonne quantité de rebonds offensifs par match (2,2). Même s’il n’est pas un shooteur de la trempe de Ryan Anderson, le gaucher est capable de conclure à mi-distance. Surtout, il s’affirme comme un shooteur dans le corner, derrière l’arc, nouvelle arme du basket moderne. Avec un aimant à défenseurs comme Howard, Jones bénéficie de plus en plus de tirs ouverts dans les coins. Et il est plutôt bon, notamment côté gauche, où il tourne à 50% de réussite. Evidemment, le jeune joueur doit désormais gagner en régularité. Mais il progresse à vue d’œil. Et les Rockets ont pour l’instant mis en stand-by leurs recherches d’un nouvel intérieur pour épauler Dwight Howard. Mieux, ils ont trouvé Terrence Jones.