Malgré les doutes extérieurs concernant la qualité de son effectif, Team USA aurait difficilement pu rêver meilleure préparation. Dimanche, les Américains ont clôturé leurs matches amicaux avec une victoire face à l’Allemagne (99-91), portant leur bilan à 5-0 avant la Coupe du monde. Une invincibilité qu’ils doivent en grande partie à Anthony Edwards, héros de la rencontre ce week-end.
Auteur de 34 points (11/21 aux tirs), l’arrière des Timberwolves a pris la rencontre à son compte. Le joueur de 22 ans, qui affiche une moyenne de 19,2 points sur la préparation, prend peu à peu le pouvoir dans cette équipe. Avec autorité, puisque le spectacle fait partie intégrale de la performance, en témoigne son poste, à deux mains sur Daniel Theis dans le premier quart-temps.
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— USA Basketball (@usabasketball) August 20, 2023
Les exploits individuels d’Anthony Edwards, couplés à l’intensité défensive des hommes de Steve Kerr, ont eu raison d’une Mannschaft pourtant redoutable. Les Allemands disposaient d’une avance de 16 points dans le troisième quart-temps. Mais lorsque la machine américaine s’est mise en route, dans le quatrième quart-temps, ils n’ont plus marqué le moindre point, concédant un run de 18-0 ouvrant la voie à une victoire de Team USA.
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Une note d’optimisme pour Team USA avant la Coupe du monde
Pour l’heure, le bilan reste très positif. La jeune équipe fait preuve d’une belle alchimie et sait jouer sur ses qualités : la rapidité, la polyvalence et la capacité à switcher.
Team USA constitue une véritable force offensive. Jaren Jackson Jr, défenseur de l’année en titre en NBA, a enregistré 6 des 10 contres du collectif face à l’Allemagne. Edwards impressionne aussi dans ce domaine, à l’instar de Tyrese Haliburton qui a terminé la rencontre à la place de Jalen Brunson. Sans parler de Mikal Bridges qui, bien entendu, fait du Mikal Bridges.
Offensivement, l’effectif dispose de toutes les armes pour briller avec Anthony Edwards, brillant dans le jeu rapide, en go-to-guy. Austin Reaves, qui a inscrit 16 points à 5/9 en sortie de banc ce dimanche, complète un formidable backcourt de remplaçants avec le « Prince Hali ». Le groupe est assez complet pour fonctionner même lorsque certaines stars peinent à trouver le rythme, à l’image de Brandon Ingram (3 points à 1/6) et Brunson (8 points à 2/6) contre les Allemands.
« Nous allons à Manille en ayant l’impression que nous avons encore une belle marge de progression », résume Steve Kerr, le sélectionneur. « Nous y allons également avec beaucoup de confiance en nous-mêmes. Le groupe a une connexion. Ils s’apprécient vraiment les uns les autres. Ils jouent bien ensemble et ils se battent. »
Austin Reaves bluffe encore son monde avec Team USA
Des doutes persistants à quelques jours de la phase de groupes
Malgré cette belle préparation, les Champions olympiques ont tout de même montré leurs limites dans cette rencontre avec la Mannschaft. Principalement, ils n’ont capté que 35 rebonds, contre 46 pour leurs adversaires. Il s’agit d’un problème récurrent de leur préparation et ils devront rapidement rectifier le tir pour viser l’or au Mondial. Mais la taille les freinant à cet égard, ils paient le contrecoup de leur composition pensée pour jouer vite et switcher.
Les choses sérieuses commenceront dans moins d’une semaine, le samedi 26 août, à 14 h 40. Pour ouvrir la compétition, les États-Unis affronteront la Nouvelle-Zélande. Elle enchaînera le 28 face à la Grèce, privée de Giannis Antetokounmpo entre autres joueurs clés, puis la Jordanie le 30. Une entrée en matière très accessible — au moins en apparence — pour cette Coupe du monde.
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