On ne parle pas beaucoup de Steven Adams cette saison. Pourtant, le Néo-Zélandais tient un rôle déterminant chez les Memphis Grizzlies, qui sont tout simplement la deuxième meilleure équipe en NBA cette année. Adams réalise sa meilleure saison en carrière au rebond (10 par match) et est toujours aussi impressionnant lorsqu'il s'agit de capter des rebonds offensifs (4.7 par match).
Interrogé sur cette capacité à surprendre les défenseurs adverses, l'ancien intérieur d'Oklahoma City et New Orleans a eu une réponse amusante, dans son style caractéristique.
"Il faut rester tourné au panier adverse et occuper l'espace là où le ballon rebondit en général. Voilà une réponse basique. Mais vous pouvez aussi réfléchir la chose à la façon de Dennis Rodman. Il a fait du rebond une science.
Il parlait des différentes rotations du ballon et de trucs comme ça. Il était fou, mon gars. Je suis bien trop stupide pour ça. Je n'ai pas assez de cellules dans mon cerveau. Je me pose au bon endroit et c'est tout".
Ce n'est effectivement pas par hasard que Dennis Rodman a fini 7 fois meilleur rebondeur de la saison en NBA en faisant à peine plus de 2 mètres et en ayant une vie nocturne très animée. S'il a souvent, de lui-même, voulu passer pour une tête brûlée et un monstre d'intensité, Rodman a toujours eu une approche très cérébrale de son art. En attaque aussi, d'ailleurs, puisque Steve Kerr avait raconté à son sujet dans le Tolbert, Krueger and Brooks Podcast :
"Dennis a compris le triangle instantanément. Il lui a fallu trois jours pour comprendre tout le schéma offensif. Il y a des joueurs qui n'ont jamais réussi à le faire. Dennis avait un vrai instinct pour le jeu. Il aurait pu marquer énormément, mais il voulait simplement être Dennis".
Pourquoi Dennis Rodman avait un plus gros QI basket que la plupart et refusait de scorer