« Je ne veux pas être un sujet de distraction mais je pense que c’est mieux que je donne ma version des faits. Mon dos a des milliers de kilomètres au compteur. J’ai trois disques écrasés dans le dos (dont un qui est déchiré). Je souffre de sciatique et souvent, après les matches, je ne suis même pas en état pour m’asseoir dans la voiture en rentrant à la maison. Les trajets sont du retour sont plutôt originaux. La plupart du temps, je suis gêné par des crampes aux deux mollets la nuit à cause de mes problèmes aux nerfs. La suite de la liste est comique. C’est ce qui arrive quand vous jouez 1300 matches NBA. Je ne tiens pas à susciter la sympathie mais à clarifier certaines choses. J’ai toujours été l’un des plus gros bosseurs en NBA et j’en assume les conséquences. J’ai travaillé comme un chien au cours des deux dernières années non seulement pour vaincre la douleur mais aussi pour retrouver la forme pour jouer et inspirer les fans des Lakers. Ce fut évidemment un échec mais je n’ai jamais travaillé aussi dur, je ne me suis jamais autant sacrifié et je n’ai jamais fait face à un challenge aussi difficile autant mentalement qu’émotionnellement. Je comprends pourquoi les fans sont déçus. Je n’ai pas pu jouer autant de matches que je l’aurai voulu au niveau que nous l’aurions tous espéré. Malheureusement cela fait partie du sport professionnel et cela arrive chaque année dans chaque équipe. J’aurais vraiment souhaité que cela se passe différemment. Il y a rien qui me fait plus envie que de jouer au basket. Je dors peu. Mon professionnalisme, mon esprit de compétition, ma naïveté et l’espoir de pouvoir m’en sortir m’ont poussé à me battre pour revenir. Comme notre célèbre préparateur physique Garry Vitti, un ami, m’a dit : « Toi seul sait comment tu te sens. » Mon dos m’envoie des signaux depuis 18 ou 20 mois et les ignorer serait irresponsable. Mais cela ne veut pas dire que la vie s’arrête. C’est peut-être difficile à comprendre pour ceux qui n’ont jamais joué en NBA mais il y a une incroyable différence entre jouer un match NBA et faire des swings au golf ou même jouer au tennis ou au basket sur un playground. Je suis out pour deux semaines à chaque fois que je joue un match. Les efforts physiques sont complètement différents lorsque l’on vous demander d’accélérer et de ralentir face à Stephen Curry ou Kyrie Irving. Je fais ce que j’ai toujours fait, à savoir partager un peu de ma vie en dehors des terrains. J’espère que nous pourrons tous désormais aller de concentrer toute notre énergie pour soutenir les Lakers. Cette équipe va revenir en force et le Staples Center chavirera à nouveau. »
Steve Nash : Sa lettre aux fans des Lakers
Steve Nash a tenu à clarifier les choses auprès des fans des Lakers. L'ancien MVP a publié une lettre ouverte sur Facebook dans laquelle il revient sur ses différentes blessures.
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