Quand le capitaine quitte le navire, le bateau coule. Les Brooklyn Nets ont sombré après l’expulsion de leur coach Steve Nash mercredi soir. Percuté par l’iceberg massif que représente Giannis Antetokounmpo, ils se sont inclinés contre les Milwaukee Bucks (99-110) après avoir pourtant compté 12 points d’avance à la pause. Ils menaient encore de 4 petits points, 70 à 66, au moment où le technicien canadien a perdu ses nerfs.
Frustré parce qu’il avait l’impression que le Grec venait de mettre un coup à Patty Mills, Nash s’est plaint auprès des arbitres, récoltant ainsi sa première faute technique. Il s’est alors mis dans un état de rage encore jamais vu depuis son arrivée sur le banc de la franchise new-yorkaise. Ses assistant et plusieurs de ses joueurs ont essayé de le retenir et de le calmer mais il a fini par se faire éjecter.
L'expulsion de Steve Nash
Steve Nash was ejected from Nets-Bucks after receiving his second tech. pic.twitter.com/CWnlyFBIEr
— SportsCenter (@SportsCenter) October 27, 2022
« J’ai juste défendu mes gars », se justifiait l’ancien MVP. « J’ai eu l’impression que Patty prenait une manchette à la gorge de la part de Giannis. Et je n’ai pas eu le sentiment d’en faire trop en contestant. Ce n’était pas juste. J’étais frustré d’avoir pris cette technique. Il n’y a pas eu d’explication [de la part de l’arbitre].
En tout cas, sa sortie a précipité la chute des Nets. Il restait 16 minutes à jouer avant le buzzer final et ils ont encaissé un 44-29 avant de s’incliner pour la troisième fois en cinq matches. Antetokounmpo leur a roulé dessus dans le money time avec 17 points inscrits dans le quatrième quart-temps. Les assistants et les joueurs de Brooklyn n’ont trouvé aucune solution pour l’arrêter.
Ça ne veut pas dire que Steve Nash aurait forcément eu la bonne formule. D’ailleurs, les Bucks avaient déjà commencé à reprendre le contrôle, même s’ils couraient après le score, avant la sortie du coach. Seul point positif dans cette histoire : les Nets semblent avoir apprécié que leur entraîneur aille au charbon pour les défendre. Il n’avait encore jamais pris la moindre faute technique depuis le début de sa nouvelle carrière. Un sacré baptême.