"Ce sont des signaux de l'ère moderneC'est la NBA moderne, les gars ne font pas de box out (écran retard en français). C'est comme ça", lâche Kerr. "Chaque nuit, je vois la même chose. Les joueurs laissent les gars côté faible et ils pensent qu'ils auront le rebond. C'est une maladie qui sévit dans le monde NBA. Le problème est que si vous êtes une équipe de petite taille, comme la nôtre, ça va vous impacter bien plus qu'une autre équipe."Plus globalement, et comme d'autres avant lui, Steve Kerr, d'un ton diplomatique, estime que le système actuel de formation n'est tout simplement plus le même.
"La plupart de ces gars n'ont pas eu de coach au lycée ou à la fac qui leur a gueulé dessus pendant 8 ans de suite. C'est un monde différent et le détail est souvent ce qu'il manque. Les joueurs n'ont pas jamais eu autant de mouv' et ça m'impressionne. Mais les petites choses comme revenir en transition... Toutes les équipes, nous aussi, laissent marquer en transition. Si vous aviez fait ça il y a 25 ans, le coach vous aurez sorti et vous ne seriez plus rentré. C'est simplement une ère différente."Une ère née sous Mike D'Antoni et mis à la mode par Steve Kerr dès sa prise de fonction aux Warriors en 2014. Steve Kerr : portrait d'un crack, ex-chaperon de Rodman et shooteur incroyable