« Mon message principal est que nous devons défendre. Nous devons revenir une équipe du Top 5 de la ligue en défense. J’ai probablement mal choisi mes mots à Indianapolis. Quand j’ai dit qu’ils n’en avaient rien à faire, ça ne signifiait pas qu’ils s’en fichaient. Ce que ça voulait dire pour moi, c’est qu’ils ne faisaient pas d’écrans-retards. Ils n’étaient pas sur les lignes de passe. Ils n’ont pas évolué à un haut niveau. Mais quand vous dites qu’ils n’en ont rien à faire, ça peut être interprété comme une remise en cause de leur caractère.
Tout le monde sait ce que je pense de nos gars. C’est un groupe exceptionnel, et c’est un groupe champion NBA. Donc j’ai probablement mal choisi mes mots. Mais ce que j’essaie de leur rappeler, c’est que pour gagner en playoffs, ils feraient mieux de défendre à un niveau très élevé - et je pense que c’est ce qu’on a fait la majeure partie de l’année, mais pas les huit, neuf derniers matches. Ce n’est pas aussi simple que d’appuyer sur un interrupteur. C’est pour ça que j’ai craqué. Mais vous me connaissez, les gars. J’explose généralement deux plaquettes par an et je gueule une fois sur l’équipe, donc mon quota est atteint. »
Pour rappel, Steve Kerr et ses Golden State Warriors en sont à 7 victoires et 9 défaites depuis le 9 mars. Très loin du standing habituel de l’équipe. Ça valait bien un petit craquage. Cette nuit, les Californiens ont tranquillement tapé les Suns. En montrant un tout autre visage défensivement. Un visage à confirmer : ce n’était que les Suns, qui plus est privés de Devin Booker, T.J. Warren, Josh Jackson, Marquese Chriss, Elfrid Payton, Alan Williams et, à partir de la deuxième mi-temps, Troy Daniels…