"Je connais toute l'agglomération, les centres commerciaux, les bons joueurs et les bonnes équipes de lycée et là où j'aurais vécu si j'avais acheté les Bucks. Je suis allé voir un match et suis rentré chez moi à Seattle. Je me suis rendu compte que ce serait difficile de prendre l'avion à chaque fois à 22h30 après un match", a-t-il expliqué.
Visiblement, le style de Ballmer, que la NBA va prochainement découvrir, n'aurait pas forcément plu à Milwaukee, une ville au tempérament moins bouillonnant que LA. Dans le Wisconsin, où l'ancien sénateur Herb Kohl a sereinement géré les affaires courantes pendant 30 ans avant de passer la main, des voix s'étaient déjà élevées contre l'arrivée de Ballmer. L'ancien businessman est plus excentrique qu'il n'y parait et serait plutôt de la race des proprios qui aiment avoir la main sur leur équipe et intérfèrent souvent. Du moins c'est comme cela qu'il fonctionnait lorsqu'il était à la tête de l'une des entreprises les plus puissantes du monde selon ses anciens employés. On espère pour les Clippers que Doc Rivers pardonnera les éventuelles tentatives d'ingérence de son nouveau patron. A défaut d'être une personne moralement défendable, Donald Sterling a su rester à sa place lors de sa première année de collaboration avec l'ancien coach des Celtics.