« A San Antonio, on m’a demandé de dire que les autres joueurs étaient meilleurs que moi pour booster leur confiance et pour qu’ils jouent mieux », a-t-il confié sur les ondes d'ESPN. « C’est la chose la plus irrespectueuse que j’ai entendu de toute ma vie de la part d’un entraîneur. Mais en même temps, j’avais affaire à l’entraîneur le plus intelligent que j’ai jamais rencontré. »Le vétéran a encore du mal à comprendre pourquoi il était à l'époque relégué sur le banc alors qu'il se considérait plus performant que ses concurrents directs.
« Il fallait que j’admette que ces gars étaient meilleurs que moi et que nous avions besoin d’eux pour aller plus loin en playoffs. Mais je ne pouvais pas faire ça. C’est là que j’ai été coupé par San Antonio. Juste avant les playoffs. Il (Gregg Popovich) m’a demandé de le faire et je lui ai dit que je ne pouvais pas. Et je suis parti. »D'après lui, Gregg Popovich aurait en effet dû lui accorder davantage de temps de jeu plutôt que de continuer à faire confiance à Danny Green et Manu Ginobili.
« C’est simple. Il s’agit de Danny Green et de Manu Ginobili qui était devant moi dans la rotation. Ginobili jouait comme une merde à l’époque. Il perdait des ballons à tout va. J’avais le sentiment que Popovich devait me faire jouer. »Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Spurs ne souffriront pas trop de l'absence de Stephen Jackson puisque San Antonio effectuera un parcours sans faute en playoffs avant de rendre finalement les armes en finales face au Miami Heat.