C'est à nouveau un panel de journalistes qui devra élire le successeur de James Harden dans quelques mois. Pour l'heure, ils penchent probablement pour un back to back de l'arrière des Rockets ou un premier avènement de Giannis Antetokounmpo. Attention à ne pas manquer de respect à Curry. La logique du MVP "meilleur joueur de la meilleure équipe" qui prime souvent (Harden l'an dernier) a des chances de lui être bénéfique si Golden State confirme son retour aux affaires à plein temps. Si Harden défie l'entendement tous les soirs et si le "Greek Freak" domine aussi son sujet avec une aisance folle, le meneur des Warriors a de bonnes chances de rééditer son exploit de 2016 : finir une saison dans le club des 50-40-90. Il ne lui manque, à cette heure, que 0.9% d'adresse globale pour réintégrer le cercle des 8 joueurs à y être parvenus au terme d'une saison régulière. Il l'avait pénétré il y a trois ans, à la faveur d'un 50-45-91 du plus bel effet. Les huit joueurs du club 50-40-90 : Larry Bird (deux fois), Mark Price, Reggie Miller, Steve Nash (quatre fois !), Dirk Nowitzki, Kevin Durant et Stephen Curry. C'est évidemment from downtown que Curry a construit sa montée en puissance et son retour dans la discussion. Le Californien est tellement prolifique ces dernières semaines qu'il pourrait se permettre de rater ses 1 000 prochaines tentatives extérieures et aurait quand même un meilleur pourcentage en carrière que son rival James Harden...Stephen Curry n’a aucun respect pour le basket 🚨🔥🔥🔥 pic.twitter.com/aF5Nh4C7RV
— First Team (@FirstTeam101) 16 janvier 2019
Curry, le MVP dans un coin de la tête
La course au titre de MVP ne doit pas se limiter à un duel entre James Harden et Giannis Antetokounmpo. A mi-saison, Stephen Curry a encore son mot à dire.
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