« Ce n’était juste pas ma soirée », commentait l’intéressé tout en s’efforçant de garder le sourire.
Curry n’a pas marqué le moindre panier dans le dernier quart temps. Idem en prolongation. Plus embarrassant encore, il a manqué une occasion de revenir à trois-points dans les toutes dernières secondes. Il avait pourtant un chemin grand ouvert vers le cercle. Plutôt que d’aller au layup, le meneur des doubles-champions en titre a tenté le dunk. Il a été recalé par l’arceau. Certainement pas son moment le plus glorieux. Un panier aurait pu entretenir un dernier espoir pour Golden State. Après ça, c’était fini. https://twitter.com/espn/status/1124875493155659776?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1124875493155659776&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.thescore.com%2Fnba%2Fnews%2F1768158 Juste avant, il avait aussi manqué un layup ouvert. https://twitter.com/TheRenderNBA/status/1124874192992768005?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1124874192992768005&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.thescore.com%2Fnba%2Fnews%2F1768158 Mais ses partenaires ne veulent pas l’accabler. Au contraire. Personne n’oublie qui est Stephen Curry.« On sait de quoi il est capable », rappelait Draymond Green. « On ne s’attend pas à ce qu’il est de jour sans. Mais malgré ça, on a besoin que Stephen continue à être Steph. Qu’il continue à shooter, qu’il soit en difficultés ou non. Quand il est sur le terrain, ça ouvre des espaces pour tout le monde. Il a toujours un impact. On sait que ses tirs vont finir par rentrer. »
Et quand ses tirs rentrent, c’est généralement cuit pour les adversaires des Warriors. Green a raison : qu’il soit bon ou mauvais, Curry continue d’attirer l’attention de la défense soir après soir. Ses vis-à-vis le surveillent de près, parfois dès le milieu du terrain. Et ça facilite la vie de tous les autres joueurs. Maintenant, ce sont tout de même les Rockets en face. La deuxième meilleure équipe NBA. Et pour les battre, il faudra aussi un grand Steph à un moment ou à un autre.