Après avoir comparé Stephen Curry à Jésus Christ dans son entretien avec Shannon Sharpe, Andre Iguodala a aussi évoqué le début de carrière et les difficultés de son meneur. L'une de ses forces, selon lui, est de ne jamais avoir cessé de progresser, là où d'autres ont démarré fort et stagné.
"Je suis quelqu'un qui recherche les défauts de l'adversaire. En début de carrière, Steph était maigre. Son talon d'Achille, c'était les meneurs européens, les Rubio, Navarro, qu'on a affronté à la Coupe du monde, Dragic... Des gars rusés et accrocheurs. Ils lui envoyaient des coups en-dessous de la ceinture pour le dérouter.
Puis il y avait son handle qui n'était pas aussi solide qu'aujourd'hui. Il perdait beaucoup de ballons là-dessus. Si vous avez fait attention, vous avez pu voir qu'il continue de s'améliorer tous les ans. Ce que les gens ne voient pas, c'est qu'il était à la salle de muscu à 5 heures du matin pour travailler son corps.
Cette saison, quand on est avec Kevon Looney sur le banc, on s'attend à ce que Steph se transforme en Michael Jordan et marque les paniers dont on a besoin en attaquant le panier, pas forcément en shootant du milieu du terrain. Et il le fait. On n'a jamais vu un joueur de moins d'1,95m dominer comme il le fait sur une aussi longue durée".
La faculté de Stephen Curry à surmonter ses blessures à la cheville, à muscler le haut de son corps pour mieux résister aux impacts et à continuer de progresser techniquement et mentalement est en grande partie responsable des exploits qu'il accomplit depuis qu'il est en NBA.
Si ce que dit Andre Iguodala sur l'aversion de Curry pour les meneurs européens est vrai, il semble avoir assez tranquillement vaincu cette kryptonite. Il n'y a pas franchement d'adversaire, européen ou non, qui sème la panique chez le MVP des Finales 2022 aujourd'hui...
Stephen Curry comparé à Jésus Christ par un coéquipier