[Sneakers] Le grand test de la Nike PG3

On a testé pour vous la dernière pro model de Paul George : la Nike PG3. Et c’est un vrai succès.

[Sneakers] Le grand test de la Nike PG3
On ne va pas y aller par quatre chemins : la Nike PG3 est LA bonne surprise de l’année sneakers. Le troisième pro model de Paul George, l’ailier du Oklahoma City Thunder, coche toutes les cases. Voici son grand test !

CONFORT

  Premier très bon point. Facile à enfiler, la Nike PG3 rassure tout de suite. Elle n’est pas dure à « casser » comme certaines paires qu’il faut user avant d’exploiter leur potentiel, celle-ci est prête à crosser dès qu’on la porte. Pas de folie pour le laçage, la sneaker va à l’essentiel et une fois aux pieds on sent bien que la shoe de Paul George va nous suivre dans nos coast to coast régionaux. La mousse a été retravaillée pour agir comme un chausson et rassurer les flippés de l’entorse dont je fais partie. La poche Zoom sous l’avant du pied assure des réceptions confortables, RAS de ce côté-là. Les matériaux sont moins cheap que la version NASA qu’on a vue partout, le mesh remplit bien son rôle sans en faire trop. Elles affichent 363 grammes sur la balance, c’est respectable et assez léger pour une basket low.

TRACTION

  C’est son plus gros point fort. Et du coup ça interroge : pourquoi la PG3 accroche autant au parquet quand d’autres paires de la même marque nous transforme en Candeloro des parquets ? Mais c’est un autre sujet, j’imagine. En bref, cette semelle est l’une des meilleures que j’ai testées depuis le début de mes tests. Le pattern circulaire de la semelle remplit son rôle, on est scotchés et la chaussure répond très bien pendant les changements de rythme, les violents stops en défense... Normalement je passe mon temps à frotter la semelle, pas la peine sur cette Nike PG3.

STYLE

  Léonard de Vinci nous dit « la simplicité est la sophistication suprême ». Un mantra appliqué par les équipes de Nike pour cette PG3 black and white, avec quelques détails qui font la différence, dont cette citation qu’affectionne particulièrement PG13 :

« Don’t tell me the sky’s the limit when there are footprints on the moon. »

Cool. Quelques tâches roses sous la semelle relèvent le joli bleu translucide, là encore c’est simple et ça fait le taff. Ça fait du bien d’avoir autre chose aux pieds qu’une paire de clignotants fluos parfois !

DUREE DE VIE

  Le mesh a l’air de tenir et la semelle, après quelques semaines d’utilisation 3 fois par semaine, ne se désagrège pas comme c’est parfois le cas. Je ne m’aventurerais pas dehors en revanche.

COLORWAYS

Le colorway NASA, orange flashy, languette de protection et drapeau américain : l’un des coloris les plus cools (et facilement trouvable) de cette année.   Le traditionnel coloris BHM (black history month) qui célèbre le Congo avec des motifs vraiment stylés sur un fond argenté sobre et élégant.   Le coloris « Apollo Missions » blanc doré et bleu translucide, une belle combinaison, bien cainri et assez simple.

BILAN

Points forts :

  • Le prix, très honnête pour des performances pareilles (119 euros)
  • La traction
  • La sobriété

Points faibles :

RAS

Pour qui cette sneaker ?

Plutôt pour des meneurs/ arrières ou ailiers : la PG3 est basse, racée et légère, les pivots la trouveront sûrement trop basse pour être totalement rassurés.

Note finale de la Nike PG3