"Skal a les aptitudes pour jouer en NBA, cela ne fait aucun doute", admet John Calipari, son ancien coach à Kentucky. "C'est un grand de sept pieds capable de shooter. Mais il va devoir se mettre à niveau physiquement."Les franchises NBA ont l'habitude de faire prendre du poids - et surtout de la musculature - à leurs rookies. Principalement les intérieurs, qui n'ont pas l'habitude de batailler avec des poids lourds au lycée et à l'université.
"Quand il sera prêt physiquement, il sera l'un des très bons joueurs de la ligue. Il aurait été le premier choix de la draft s'il était resté un ou deux ans à l'université. C'est ce que je disais aux franchises NBA. Les dirigeants se sont dit que s'ils attendaient un ou deux ans, ce gars serait pris en première position."Alors autant saisir la chance de le drafter dès cette saison en fin de premier tour. N'allez pas croire que Calipari a tout fait pour retenir son poulain à Kentucky. Il l'a juste très bien vendu, en accentuant sur les mots clés importants qui séduisent les franchises NBA : potentiel, premier choix dans deux ans, steal. Vendu. De quoi entretenir sa réputation de dénicheur de talents. Skal Labissière culminait à peine à plus de 6 points et 3 rebonds de moyenne pour son unique saison NCAA. Encore une fois, il n'est pas prêt. Mais ça, on l'a bien compris, ce n'est vraiment pas le plus important, autant pour Calipari que pour les Sacramento Kings...