Au côté de Robert Covington, Ben Simmons, Markelle Fultz et le Camerounais posent comme s'ils étaient déjà coéquipiers. Le "Process", par prudence, s'est contenté d'une légende au conditionnel.
"Ce devrait être légendaire si ça arrive".
Ce à quoi Markelle Fultz a répondu :"Trust the Process".
La saison prochaine, les Sixers présenteront donc a priori l'un des noyaux durs les plus excitants de la Conférence Est, pour ne pas dire de la ligue. On ne va pas commencer à parler de playoffs. Surtout avec des joueurs qui ont déjà connu des blessures fâcheuses et longue durée depuis leur début de carrière. Mais imaginez un peu. Markelle Fultz à la mène. Une sorte de Tracy McGrady dans le corps d'un meneur, comme l'a décrit Bill Simmons de The Ringer. Ben Simmons dans un rôle de point forward. L'Australien est un passeur et un athlète formidable qui doit encore développer son shoot, mais le talent est là. Joel Embiid au poste 5. L'intérieur moderne par excellence. Si sa santé ne lui joue pas des tours, Embiid est un prospect effrayant capable de shooter à mi et longue-distance, de tétaniser l'adversaire près du cercle et de faire le show en mêem temps. Au-delà de ce trio, on trouve un talent plus discret mais pas moins important : Dario Saric. Le Croate sera peut-être élu rookie de l'année dans quelques jours, grâce à une palette déjà complète et une capacité à jouer poste 3 ou poste 4. Derrière, Timothé Luwawu a son mot à dire dans un rôle de "3 and D". Jahlil Okafor, même s'il n'est pas odeur de sainteté, est toujours là et constitue un back up de qualité. Sans parler des quelques recrues qui débarqueront après la Draft. Brett Brown va avoir de quoi se faire plaisir et orchestrer la progression de ce groupe déjà intéressant la saison passée.