« Je suis arrivé à l’hôpital d’Inglewood, raconte-t-il au N.Y. Daily News. « Un médecin me dit alors qu’il faut que je fasse un test sanguin. J’ai répondu : ‘Un test sanguin ? Pourquoi faire ? Cela ne m’est jamais arrivé pour une blessure’. On m’a alors répondu que l’artère principale de l’arrière de mon genou se trouvait derrière l’articulation et que si elle lâchait, je risquais la gangrène et qu’il faudrait alors amputer ma jambe. »S'en suit alors une longue rééducation qui aboutit finalement à un retour sur les terrains NBA. Un immense miracle étant donné la gravité de la blessure.
« Comme plusieurs ligaments étaient touchés et vu le traumatisme, ils ont comparé ça à un accident de voiture. Je n’avais personne pour m’aider et je n’avais aucun programme. Je pouvais aller mieux ou pas. On ne pouvait pas savoir. Les gens ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas. J’étais au fond du trou, il ne me restait que la foi. »Après deux courtes expériences au Heat puis au Thunder, il rejoint la D-League. Et alors qu'il envisage un départ à l'étranger c'est du côté de Washington que sa carrière va redémarrer en 2010 grâce à l'aide aussi involontaire qu'inattendue de Gilbert Arenas.
« Je remercie la collection d’armes de Gilbert. C’est grâce à ça que je suis toujours là. »Suite à l'affaire Arenas, les Wizards sont à la recherche d'un nouveau meneur et se tournent vers Shaun Livingston qui signe un nouveau contrat de 10 jours. Un nouveau départ pour le meneur longiligne (2m01) qui va saisir sa chance et terminer la saison avec sa meilleure moyenne de points en carrière (9,2 pts en 26 matches). Après une saison sous les couleurs des Bobcats puis une demi-saison avec les Bucks, il passe à nouveau par Washington puis par Cleveland. Cette année, il s'est engagé avec l'ambitieuse franchise des Brooklyn Nets où il s'éclate à la mène en attendant le retour de Deron Williams.