"Le système marche. Plein de joueurs refusent d'abandonner leurs mauvaises habitudes. La balle ne peut pas s'arrêter de bouger dans le triangle. Ce n'est pas possible", affirme l'ex-superstar NBA désormais consultante pour TNT.Difficile de ne pas y lire là une première pique envoyée à Derrick Rose et Carmelo Anthony, deux joueurs qui ont tendance à monopoliser la gonfle. Les propos tenus par Shaq ressemblent à une critique des stars de New York.
"La deuxième équipe des Knicks a moins d'expérience, moins de mauvaises manies et ces gars-là arrivent à respecter les principes du triangle. Ce système marche, c'est sûr. Les mecs sont têtus. Nous aussi cela nous a pris du temps pour casser nos mauvaises habitudes. Au début, nous étions horribles", poursuit O'Neal au sujet de sa propre expérience avec le triangle quand Phil Jackson a débarqué aux Los Angeles Lakers en 1999. "J'étais probablement le responsable. J'adorais recevoir la balle et dire à tout le monde de dégager pour me laisser jouer. J'ai essayé de respecter les principes du système et tout est devenu plus simple pour moi. J'ai gagné trois titres grâce au triangle. Vous entendez des gars dire que le triangle fonctionne avec Michael Jordan, Scottie Pippen, Kobe Bryant ou moi. Mais ce sont les autres joueurs qui nous ont élevé à ce niveau."Le triangle, prôné par Jackson, aujourd'hui président des Knicks, a le mérite d'impliquer tous les joueurs sur le parquet. Mais il ne peut fonctionner que si les cinq gars présents sur le terrain sont en symbiose. Ce qui n'est évidemment pas le cas dans la grosse pomme.