"Si je débarquais dans cette époque, je ne shooterais pas à trois points. Ce n'est pas ce qu'un grand est censé faire. Si je jouais aujourd'hui, je serais à 50 points de moyenne sans les lancers francs. Les gars ne jouent pas physique. Ils se plaignent et ils pleurent. Je les punirais tous aujourd'hui".
"Tous ces mecs qui shootent auraient à défendre sur moi. Et tu ne peux pas défendre sur moi avec trois ou quatre fautes, sinon je te punis. Je n'ai pas souvent perdu face à des gars qui me shootaient dessus. Par contre, j'ai battu tout le monde en jouant poste bas"
"Les gens disent souvent que le jeu est différent aujourd'hui. Non. C'est juste que si les gens jouent différemment, c'est à toi de jouer encore plus différemment. Si tout le monde se met à shooter, pas de problème. Je gagne mon argent à l'intérieur. Il faut comprendre que shooter requiert des jambes et de la force. Beaucoup d'adversaires essaieraient de shooter face à moi pendant trois quart-temps. Dans le 4e, ils seraient obligés d'aller au contact avec moi et ça ne marcherait plus. J'aurais toujours mon intensité physique. Et comme vous le savez, je me fous des amendes. Donc je leur rentrerais dedans. Non stop. Amende, suspension, rien à foutre. C'est psychologique. Les adversaires sauraient qu'à chaque fois qu'ils viendraient par là, ils se feraient rentrer dedans".
Si une partie du discours de Shaquille O'Neal est pour le show - les 50 points de moyenne - le point de vue est intéressant. On ne doutait pas une seconde que le Big Cactus aurait refusé de trahir ce qui a fait sa force et sa domination pendant des années. Un "prime" Shaq en 2018 face aux intérieurs un peu plus fuyants, on paierait pour voir ça...