« Il n’y a pas de consensus sur ce qu’est réellement le flopping », argumente-t-il. « En dessous de quel niveau d’impact considère-t-on qu’il s’agit de flop ? Est-ce que c’est une personne qui connaît le basket qui va décider de ça ou un administratif ? A combien vont se monter les amendes ? Il y a toute une zone grise autour de ça et je maintiens que le flopping offensif doit aussi être pénalisé. Il faut que ça soit équitable. »On sait que, l’an dernier déjà, la NBA avait donné des instructions aux arbitres pour ne plus accorder systématiquement de lancers francs aux attaquants qui parviennent à faire sauter le défenseur pour ensuite lui rentrer dedans délibérément en prenant un tir. Mais ce qui gêne le plus Battier, c’est que, selon lui, ce sont précisément les arbitres qui demandent aux défenseurs d’en rajouter sur les contacts.
« Bien des fois, un arbitre m’a dit que si je voulais qu’un coup de sifflet soit donné, il fallait que je tombe au sol. Ça m’est déjà arrivé de la jouer réglo, de prendre un coup et de rester debout. Mais dans ce cas, même si je me prends un taquet, les arbitres appellent ça un “no call”. »Du coup on en revient toujours au même problème concernant les passages en force et le flopping : la difficulté pour l’arbitre de déterminé ce qui est acceptable ou non dans une ligue qui cherche à la fois à réduire toute forme de contact sans apparaître pour autant totalement aseptisée. Pas simple…