« Je pensais qu’il serait le genre de gars qui se la raconte, qui vient et agite ses sept bagues. Mais en fait non, pas du tout. Il était vraiment cool », raconte le Sheed à propos du membre de la ‘Dream Team’ de 92.
« Personnellement, il m’a beaucoup aidé. Il nous a beaucoup aidés. Nous formions une bonne équipe mais son leadership a fait la différence plusieurs fois dans la saison. Il a gagné certains matches pour nous en donnant de la voix dans le vestiaire. Il faut être fou pour ne pas écouter un gars qui vient de gagner six titres en étant un joueur majeur. »
https://twitter.com/FAN590/status/1271175181189423104?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1271175181189423104&ref_url=https%3A%2F%2Fclutchpoints.com%2Fnba-news-rasheed-wallace-admits-expectations-when-scottie-pippen-joined-blazers-in-99%2F Scottie Pippen avait déjà 34 ans quand il est arrivé à Portland. Il n’était évidemment plus aussi tranchant et explosif qu’à Chicago. Mais son QI basket, son altruisme, sa polyvalence restaient des atouts majeurs pour les Blazers. Et il a fait quelques belles années sous la tunique des Blazers. La plus marquante étant la saison 1999-2000. Complet, il tournait à plus de 12 points, 6 rebonds et 5 passes en étant un membre clé du cinq majeur. Le ciment entre le secteur intérieur et les extérieurs. Sous son impulsion, les Blazers sont allés jusqu’en finales de Conférence, où ils se sont inclinés contre les Lakers, eux aussi futurs champions, en sept manches… après avoir compté une dizaine de points d’avance dans le dernier quart temps de l’ultime Game 7. Une défaite cruelle. Portland est d’ailleurs l’équipe qui a le plus inquiété les Angeles de Shaquille O’Neal et Kobe Bryant au cours de leurs trois années de règne. Solide tout au long de ses quatre saisons aux Blazers, Scottie Pippen a quitté l’Oregon en 2003 pour effectuer une dernière pige à Chicago… histoire de boucler la boucle avant de tirer sa révérence.