Depuis le départ de Phil Jackson, les Knicks naviguaient à vue. Steve Mills avait beau assurer l'intérim, difficile de prendre des décisions importantes pour l'avenir de la franchise sans la présence d'un vrai General Manager. Un homme a enfin débarqué pour prendre les rênes. Scott Perry a en effet signé un contrat de 5 ans vendredi, faisant de New York la seule équipe avec un duo afro-américain à sa tête, Mills étant officiellement nommé président.
Le CV de Perry est plutôt convaincant, même s'il n'a que très rarement été en première ligne. Il a ainsi fait partie de l'exécutif chez les Pistons entre 2000 et 2007, contribuant à bâtir un groupe qui a remporté un titre NBA et participé à six Finales de Conférence. Parti à Seattle, Scott Perry a participé aux prémices du Thunder, au sein d'un staff qui a drafté Kevin Durant.
De retour à Detroit pendant quatre ans pour des résultats anecdotiques, il a ensuite officié comme bras droit de Rob Hennigan à Orlando pour le résultat décevant que l'on connaît. En avril 2017, il y a quelques mois seulement donc, on l'a vu opérer comme vice-président des Sacramento Kings, où son influence a visiblement été déterminante sur la bonne intersaison californienne, notamment pendant la Draft (De'Aaron Fox, Justin Jackson, Harry Giles, et Frank Mason) et la free agency (George Hill, Zach Randolph, Vince Carter, et Bogdan Bogdanovic).
Le cas Melo à gérer
Pour le débaucher, les Knicks ont dû envoyer un deuxième tour de Draft aux Kings, ce qui n'est pas rien. Comme toujours, James Dolan s'est reposé sur la décision de ses subordonnés sans trop se mouiller. C'est Steve Mills qui est à l'origine de l'arrivée de Scott Perry, vécue comme "un changement de culture" par Dolan.
"Ce changement doit nous permettre de retrouver la fierté, l'éthique de travail et le sens des responsabilités qui vont avec le fait de représenter les New York Knicks. [...] La décision de Steve de recruter Scott Perry est un premier pas déterminant dans ce projet. Ses qualités et son expérience pour bâtir des équipes qui gagnent sont énormes".
On ne peut s'empêcher de déceler quelques petits tacles pour Phil Jackson dans cet extrait du communiqué officiel...
Le premier chantier de Scott Perry sera de traiter la question Carmelo Anthony dans les plus brefs délais. L'avoir ou non dans l'effectif à la reprise change évidemment la donne et les perspectives. Il se murmurait ces derniers jours que les Knicks espéraient le voir faire partie du projet de reconstruction...
