« Il y en a encore. Rien n'est encore arrêté », a indiqué l'entraîneur d'OKC au L.A. Times.Si l'avenir de Fisher à Oklahoma City est toujours en suspend, Brooks reste néanmoins le premier fan du joueur qui s'est avéré être une excellente pioche malgré ses 37 printemps.
« Je peux vous expliquer pourquoi Derek Fisher est apprécié par tant de personnes et pourquoi les Lakers ont gagné tant de titres. Il donne tout ce qu’il a à chaque possession, à l’entraînement comme en match. A l’entraînement, il avait beau avoir 37 ans, il faisait tout ce qu’on lui demandait, à chaque exercice et sur chaque possession. Il s’entraînait tous les jours. C’était génial. Je ne pense pas que nous aurions pu aller aussi loin sans lui. Il est fantastique, je l’adore. J’ai vraiment beaucoup de respect pour lui. »Avec 5 titres inscrits à son palmarès, Fisher a su imposer le respect au sein de la jeune garde du Thunder. Impressionné par l'état d'esprit et l'efficacité affichés par le vétéran, Brooks estime aujourd'hui qu'il fait partie de ces joueurs de l'ombre qui laisseront une trace derrière les plus grands dans l'histoire de la NBA.
« J’ai entendu tout ce que se disait sur lui depuis 16 ou 17 ans, et tout est vrai. Nous avons été ensemble pendant quatre mois. Ce gars est aussi bon qu’on le dit. Il est intègre. Il est humble. C’est un professionnel. C’est un gagnant. Rappelez-vous de toutes les grandes équipes des Lakers, ils avaient tous un grand joueur mais quand vous regardez derrière, il y avait chaque fois des joueurs de complément qui faisaient toutes les tâches de l'ombre qui ne rentrent pas dans les feuilles de stats et ce sont ces gars-là qui peuvent vraiment vous permettre d'aller jusqu'au bout. »Avec un tel CV combiné à un leadership naturel, Fisher serait même aux yeux de Brooks un futur candidat pour remplacer David Stern à la tête de la NBA.
« C’est un leader, il pourrait certainement devenir commissionnaire. »Après avoir passé autant de temps du côté des joueurs à affronter Stern durant le lockout, ce serait quand même assez cocasse de le retrouver un jour de l'autre côté du chéquier...