Sandrine Gruda : « La médaille d’or pour les Bleues »

Sandrine Gruda ne pourra pas jouer pour l'équipe de France cet été. Malgré tout, elle garde des ambitions élevées pour sa sélection.

Sandrine Gruda : « La médaille d’or pour les Bleues »
Absente cet été, Sandrine Gruda n’en reste pas moins la première supportrice de l’équipe de France féminine. Alors que l'Euro 2017 débute vendredi soir contre la Slovénie, la championne WNBA nous a donné son point de vue sur les chances de réussite du groupe de Valérie Garnier. BasketSession : Tu es l’une des joueuses historiques de l’équipe de France. On imagine que la décision de ne pas venir cet été a dû être difficile à prendre. Sandrine Gruda :  Cela n’a pas été facile, oui. Mais c’est pour tellement de bonheur (elle va se marier - ndlr) !  Du coup, je suis très en phase avec ce choix. [caption id="attachment_393125" align="alignright" width="300"] Sandrine Gruda : "Il y a tellement de nations qui veulent être à notre place... Il faut faire gaffe."[/caption] BasketSession : En ton absence, jusqu’où l’équipe peut-elle aller ? SG : Je souhaite qu’elles aillent le plus loin possible ! Maintenant, la réalité, c’est que l’Espagne est plus déterminée que jamais. La Serbie va vouloir défendre son titre. La République Tchèque se renforce. Nos adversaires seront prêts à nous battre car lors des quatre ou cinq derniers championnats d’Europe, on a toujours fini deuxièmes ou sur le podium. Nous, on veut gagner la médaille d’or car on s’en sent capables. Mais il y a tellement de nations qui veulent être à notre place... Il faut faire gaffe. BasketSession : Depuis plusieurs années, il y a donc eu des changements en sélection avec les retraites d’Emmeline Ndongue, Isabelle Yacoubou, bientôt Céline Dumerc. Est-ce qu’on pourra toujours compter sur toi pour les prochaines campagnes ? SG : Oui ! Mon objectif, c’est d’aller jusqu’en 2020 pour les Jeux Olympiques de Tokyo. On a une équipe qui peut prétendre à une troisième qualification olympique de suite. BasketSession : On observe l’émergence de jeunes talents comme Marine Johannès ou Olivia Epoupa. Est-ce que tu penses qu’elles vont réussir à maintenir le haut niveau imposé par votre génération ? SG : Pour l’instant, elles doivent apprendre des joueuses les plus expérimentées de cette équipe de France. C’est une autre façon de faire, ici. Mais cela serait une manière de s’aguerrir pour prétendre ensuite à plus.