1. Garder le coach
Pour une fois, notre conseil diffère de celui de Chicago ou New York. Ici, hors de question de se séparer de Pop. De toute façon, il le fera de lui-même. Il va bientôt raccrocher, sans doute après les Jeux Olympiques. Mais il serait important de le convaincre de rester au moins une saison de plus, celle qui vient donc, pour assurer la transition avec son successeur qu’il aura probablement en partie désigné. La présence de Popovich est très importante pour le développement des jeunes joueurs. Parce que soyons clairs : la nouvelle mission, c’est ça.Choisir une direction dès maintenant
Les Spurs pourraient se donner pour objectif d’accrocher une dernière fois les playoffs. Pour leur coach. Mais pour nous, autant ne pas perdre de temps. Autant activer de suite le processus. Il est l’heure de débrancher et de rebrancher la machine. Et donc de miser sur la jeunesse. Pas d’essayer inutilement d’accrocher le dernier wagon de la Conférence Ouest.2. Transférer les meilleurs joueurs
Le cas le plus chaud, c’est celui de DeMar DeRozan. Pour l’instant, l’arrière All-Star n’a pas fait savoir s’il comptait oui ou non activer son option sur sa dernière année de contrat à 27 millions de dollars. Il serait malheureux à San Antonio. Peut-être. Mais sans doute pas au point de renoncer à une telle somme. L’idéal serait qu’il ne teste pas le marché. Afin de pouvoir l’échanger et d’obtenir une contrepartie. DeRozan semble vraiment être un bon gars. Par contre, mener les troupes ne rentre pas dans son ADN. Il faut un guide pour les talents de demain. Il n’est pas taillé pour le rôle. Un excellent joueur mais pas un leader. En plus, son rejet complet – ou presque – du tir à trois-points peut poser problème en cas d’association avec Dejounte Murray et Lonnie Walker Jr. Alors cherchons lui un nouveau point de chute.Quel échange pour DeMar DeRozan ?
Avec son contrat expirant (toujours dans le cas où il active son option), DD peut être facile à refourguer. Mais sans être gourmand, malgré ses 22 points par match. Il faut se faire une raison. Même un asset un peu plus que correct serait le bienvenu.- Les Lakers auraient proposé Danny Green et Kyle Kuzma – même si on peine vraiment à comprendre ce que les champions en titre y gagnerait. Là, ça dépend vraiment l’évaluation que chacun fait de Kuzma. Si les dirigeants le voient comme un potentiel ailier-fort fuyant, un Tobias Harris, alors pourquoi pas. 25 ans, encore une marge de progression. Mais peut-être pas l’esprit « Spurs. »
- Si les Nets tenaient absolument à avoir une troisième star, Caris LeVert serait le joueur parfait pour San Antonio. Un jeune guard scoreur et créateur pour repartir de l’avant. Mais le staff de Brooklyn n’y verrait probablement pas un grand intérêt.
- Les Timberwolves seraient-ils prêts à se séparer de Juancho Hernangomez pour récupérer un vétéran expérimenté au côté de Karl-Anthony Towns et D’Angelo Russell ? Il faudrait ajouter un pick et Minny a déjà bazardé son prochain choix (pas le first pick bien sûr) aux Warriors. Ça sous-entend aussi que les loups choisiraient James Wiseman plutôt que LaMelo Ball ou Anthony Edwards le 18 novembre prochain.
- Les Grizzlies veulent sans doute passer un cap à l’Ouest, mais sans céder leurs jeunes ou leurs picks. Mêmes ambitions pour les Hawks, de l’autre côté du pays.
Et LaMarcus Aldridge ?
L’intérieur All-Star ne provoque pas forcément plus d’enthousiasme auprès des autres GM. Lui aussi n’est pas forcément un mentor mais il montre l’exemple en travaillant dur. C’est même lui qui le dit.- Les Pacers peuvent-ils tenter un coup en refourguant Myles Turner – que Pop connaît bien pour l’avoir coaché avec Team USA – contre LaMarcus Aldridge ? Ce dernier colle mieux avec Domantas Sabonis sur le papier. Mais l’échange paraît peut probable, à moins d’inclure un autre atout pour Indiana.
- On n’a pas cru une seule seconde à la rumeur impliquant Aldridge et le deuxième choix des Warriors. Rêver c’est bien, mais de manière réaliste.