Le Game 6, un traumatisme.
Gregg Popovich aurait été capable de retracer chacune des actions décrites ci-dessus de tête. Le coach légendaire des San Antonio Spurs est hanté par ce Game 6, finalement perdu par son équipe.« Je repense au match 6 tous les jours, sans exception. Je revois chaque action. Le premier tir de LeBron, le rebond, le deuxième shoot… » Témoignait « Pop » à la rentrée des classes cet automne.Plusieurs mois se sont écoulés et la douleur est toujours présente. La plaie risque même de se raviver ce dimanche alors que les Spurs se rendent à Miami pour affronter le Heat. Un retour difficile dans l’American Airlines Arena.
[superquote pos="d"]"Ce sera horrible de revenir ici" Gregg Popovich[/superquote]« Des souvenirs horribles vont resurgir en marchant dans cette salle », admet déjà Gregg Popovich à USA Today. « Ce serait le plus gros mensonge du monde si je disais le contraire. Comment pourrais-je dire : ‘Aucun problème, c’était un match difficile. C’est des conneries. On le sait tous.’ » « La vérité, ce sera horrible de revenir ici. Mais ce ne sera pas différent de ce que je ressens chaque jour. Il y a toujours un moment durant la journée auquel j’y pense. Comme je l’ai dit, j’espère n’y penser qu’une fois tous les deux jours avec le temps, puis une fois par semaine, une fois par mois pour ensuite me dire que ce n’était qu’un match difficile. »Il s’agira bien plus que d’un simple choc de la saison régulière entre deux prétendants aux finales NBA dimanche. Pour Gregg Popovich, c’est presque une torture. Ses joueurs viendront pour gagner. Mais au fond d’eux-mêmes, ils ont sans doute envie de retrouver l’American Airlines Arena dans un autre contexte. Au mois de juin par exemple… Juin 2014, nous y voilà. Les Spurs sont prêts à prendre leur revanche...