Kawhi Leonard MVP ?
Oui. Question simple, réponse simple. Déjà propulsé aux commandes de l'équipe lors des derniers playoffs, 'Sugar K' a officiellement les clés de la maison blanche et noire (et grise lorsque les Spurs portent leur jersey gris tout moche). 21 points et 7 rebonds par match. Où sont ceux qui ne croyaient pas en son potentiel de All-Star ? La première étoile est prévue pour février prochain, à Toronto. Au-delà des paniers et des rebonds, Leonard truste avec le club du 50-50-90 (52% aux tirs, 50% à trois-points et 88% aux lancers). Ça, c'est propre. MVP. LaMarcus Aldridge commence à trouver ses repères à ses côtés. La période d'adaptation suit son cours. Passer du statut de superstar à Portland à celui de joueur majeur-mais-pas-non-plus-première-option de San Antonio est une épreuve psychologique. Jusqu'ici tout va bien. D'abord timide, Aldridge commence à passer la seconde depuis quinze matches. Prometteur. Tim Duncan et Tony Parker ? A l'aise dans leurs nouveaux rôles. L'expérience, la classe, le talent. Ça aide. Solides.Le banc, un point faible... vraiment ?
Les analystes - encore une fois, nous compris - ont passé l'été à essayer de trouver une faiblesse aux Spurs nouvelle collection. Logique. Le banc a été ciblé d'office avec les départs de Marco Belinelli, Cory Joseph, Tiago Splitter (bon, ok, il était dans le cinq) ou encore Aron Baynes. Même si les coups de sang de l'Italien viennent à manquer, le deuxième cinq des éperons a quand même de la tronche. Patty Mills, c'est costaud. Boris Diaw, tout le monde connaît. Big up au Big Croissant. David West, c'est 10 millions et des poussières de sacrifiés pour venir prendre quelques leçons auprès de Duncan. Et c'est aussi de mieux en mieux sur le parquet. Manu Ginobili... c'est Manu. Mais le plus intéressant, c'est l'apport surprise de Jonathon Simmons. Bondissant, véloce, féroce, il a supplanté le lentiiiiiiiisssssiiiiiiiiimeeeee Kyle Anderson dans la rotation. Et pour grimper d'une place dans la rotation de Pop... faut du cran. Le gars a un avenir en NBA. Et puis, il y a Boban. Le grand Boban. 2,22 mètres. Jahlil Okafor cherche toujours la balle dans un club de Boston (la blague la moins drôle de l'article - ou la pire, question de point de vue). https://www.youtube.com/watch?v=E2bpzN21cT8 Parlons peu, parlons chiffres. San Antonio, c'est déjà 30 victoires pour 6 petites défaites. 20-0 at home. Mais c'est aussi des succès contre des adversaires à priori un peu plus faibles. Les Spurs bénéficiaient de l'un des calendrier les plus faciles de la ligue selon le San Antonio Express News. Reste quatre matches contre les Warriors. Deux contre Cleveland. Trois contre Oklahoma City. Deux contre les Clippers."C'est génial. Vous voulez toujours jouer contre les meilleurs", balance Tony Parker.C'est exactement ce que pensent les adversaires des Spurs. Sur ce.