[superquote pos="d"]"Je suis béni d'être ici." Danny Green[/superquote]« Non je ne m’imagine pas jouer ailleurs pour être honnête. Je suis béni de faire partie de cette organisation et de cette équipe. Je suis béni de pouvoir jouer avec des grands joueurs comme Tim Duncan, Tony Parker ou Manu Ginobili. J’espère qu’ils resteront ici encore un peu plus longtemps, pour le bien de ma carrière. »Alors qu’il évoluait aux Charlotte Hornets, Boris Diaw savait déjà où il voulait jouer. Lassé par la situation en Caroline du Nord, le Français a négocié un buyout avec ses dirigeants. Direction San Antonio.
« La philosophie du coach, le style de jeu de l’équipe et la présence de Tony Parker ont influencé ma décision », expliquait Boris Diaw.« Babac » était fait pour jouer aux Spurs. Ses talents à la passe, sa vision du jeu et son altruisme sont mis en valeur du côté de San Antonio et les observateurs américains redécouvrent l’excellent Boris Diaw qui faisait les beaux jours des Phoenix Suns il y a quelques années. Au-revoir les blagues sur sa condition physique, bonjour les clips mettant à l’honneur ses passes aveugles et ses passes dans le dos. Diaw sera libre cet été et il a sans doute attiré les regards sur lui depuis le début des finales. Mais peut-on l’imaginer ailleurs que dans le Texas la saison prochaine ? Un joueur comme Patty Mills a peut-être plus de chance de quitter San Antonio. Le meneur remplaçant des Spurs impressionne depuis son retour de Chine. Lui aussi a connu un parcours particulier. Il a voyagé, d’Australie – son pays – en Asie en passant par la D-League. Drafté par les Blazers, il n’a pas été conservé en 2011. Il est désormais l’un des hommes forts du banc des éperons. Libre cet été, on suppose qu’une franchise prendra le risque de le surpayer grassement. Mais aurait-il le même impact en dehors de San Antonio ? Et Tiago Splitter, prolongé par la franchise texane sur quatre saisons (36 millions de dollars) l’été dernier après avoir été approché par les Portland Trail Blazers, aurait-il pu s’imposer dans une franchise ?
« Je ne m’imaginais pas jouer autre part. Je ne pense pas que je puisse être mieux qu’ici. Je suis vraiment très heureux et j’espère rester encore longtemps. »Nous vous relations ce matin le transfert qui a changé l’avenir des Spurs, ce fameux échange qui a eu lieu le soir de la draft 2011. Cette nuit-là, les texans ont mis la main sur Kawhi Leonard. Trois ans plus tard, il est déjà le joueur le plus important de l’équipe et il est l’un des candidats au titre de MVP des finales en cas de succès de San Antonio. Aurait-il connu le même développement en dehors de San Antonio ? Le simple fait de se poser la question donne un indice sur la réponse.
« Je ne m’imagine pas jouer ailleurs », prévient déjà le jeune ailier si calme et si timide en interview. « C’est l’équipe qui m’a drafté. Je voulais jouer pour une équipe qui sait comment gagner des matches. Donc, non, je ne m’imagine pas être ailleurs. »San Antonio n’est pas une destination prisée par les stars libres chaque été. Et pourtant, les Spurs sont au sommet de la NBA depuis plus de quinze ans et ils courent après leur cinquième titre NBA. Du coup, les dirigeants texans compensent ce manque d’attractivité en réalisant des coups lors de la draft ou en enrôlant des joueurs en qui personne ne croit. Et, comme par hasard, aucun de ces joueurs en question ne veut quitter la franchise par la suite. Et c’est comme ça depuis des années maintenant… Si les Spurs sont les dieux du basket, San Antonio est certainement le paradis des basketteurs oubliés…