« Cela nous permet de gagner du temps et de nous concentrer sur d’autres choses, c’est certain. Nous n’avons pas à passer du temps à intégrer des nouveaux joueurs et à leur apprendre les systèmes. C’est vraiment du temps consommé et nous n’avons pas à le faire maintenant. »Jusqu’à cette saison, les San Antonio Spurs étaient coutumiers des légers bouleversements de l’effectif au mois de février afin de peaufiner des équipes toujours en quête de victoire. La saison dernière, Boris Diaw avait ainsi rejoint son ami Tony Parker, Patty Mills avait été débauché de Chine pour jouer les back-ups de luxe et Stephen Jackson était revenu jouer pour coach Popovich. Pour sa 17ème saison à la tête des San Antonio Spurs, l’entraîneur quadruple champion NBA a appris à connaitre les besoins de son effectif :
« Je n’aime pas trop faire de gros changements. Il y a des choses (aspects du jeu) que l’on voudrait mieux exécuter et d’autres que nous n’avons pas beaucoup vues. Je préfère corriger les défauts que nous avons actuellement qu’ajouter des nouvelles choses. »Les San Antonio Spurs peuvent encore décider de couper un membre actuel de l’effectif pour signer un joueur libre. Glenn Robinson et Damon Stoudemire avaient ainsi rejoint les Spurs en 2005 et 2008 pour renforcer des groupes déjà bien fournis (avec même un titre à la clé en 2005 pour Big Dog Robinson). Mais les évolutions du CBA et les lourdes amendes en cas de dépassement du plafond salarial limitent tout changement. Aaron Baynes, le pivot australien sera donc le dernier joueur à rejoindre les San Antonio Spurs. La franchise texane, meilleur bilan de la ligue, fera figure d’outsider pour le titre… comme tous les ans depuis 1997.