Il est évident que les Sacramento Kings auraient préféré décrocher leur ticket pour les playoffs devant leur public, l’un des plus fidèles et des plus intenses de la ligue. Ils ont raté le coche lors du dernier match à domicile contre les Minnesota Timberwolves et ils se sont rattrapés en battant les Portland Trail Blazers la nuit dernière (120-80). L’atmosphère s’annonce folle pour la prochaine rencontre disputée au Golden Center.
Et les supporters ont bien raison de célébrer, même s’il s’agit « juste » d’une qualification pour les playoffs. Ils attendent ça depuis 17 ans. Dix-sept ans ! La plus longue série sans playoffs parmi toutes les ligues majeures de sports US. Mais la disette est terminée. Avec 46 victoires au compteur et 6 matches restants, les Kings sont assurés de faire partie du top-6 de la Conférence Ouest. Ils sont même troisièmes et devraient bénéficier de l’avantage du terrain au premier tour. Chapeau à Mike Brown, coach qui a su faire de cette équipe une machine à marquer des points, à Domantas Sabonis, dont l'arrivée a tout changé, à De'Aaron Fox, etc.
Ce n’est pas seulement le basket mais bien le monde entier qui a changé depuis 2006, année à laquelle Sacramento a joué les playoffs pour la dernière. Il n’y avait pas autant de réseaux sociaux à l’époque. Pas de Twitter, pas d’Instagram. George W. Bush était encore Président des Etats-Unis et faisait la guerre en Irak. Kobe Bryant (R.I.P) portait encore le numéro 8. L’Iphone venait d’être créé. Fox fêtait ses 5 ans. Bref, la liste est longue. Ça fait un bail. Et ça fait plaisir pour les Kings.
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