« Quand ils laissent leur égo de côté et jouent d’abord pour l’équipe, alors ils peuvent battre n’importe qui. Mais quand un gars veut récolter toute la gloire et que l’autre se vexe, alors nous avons des problèmes. »Les Sacramento Kings ne possèdent pas à proprement parler un meneur de jeu purement gestionnaire. Le meilleur passeur de l’équipe n’est qu’autre qu’Isaiah Thomas (3,5 passes). Le meneur sophomore est loin d’être nul, au contraire il semble avoir une bonne vision du jeu, même s’il manque de régularité. Ce chiffre pauvre à la passe s’explique plutôt par le jeu trop stéréotypé, avec peu de mouvements des Californiens.
« Nous devons régler ça, » explique Thomas. « Nous devons avoir envie de jouer en équipe. C’est ça le truc. Si nous voulons jouer entre équipe, nous le ferons. Même si le match est mal engagé, nous devons jouer juste. »Face à Miami, les Kings ont très bien joué en équipe par séquence. DeMarcus Cousins (oui, oui DeMarcus), Isaiah Thomas ou encore Tyreke Evans (qui a joué meneur pour sa saison rookie) peuvent s’avérer être de bons passeurs. Même s’ils ont toujours une défense poreuse, les joueurs de Smart sont capables de cartons offensifs lorsqu’ils jouent collectifs. Pour la première fois depuis la saison 92-93, la franchise a inscrit 125 points et plus deux matches d’affilée. En partageant la gonfle, les nombreux scoreurs peuvent prendre confiance. Une révolution dans le jeu, comme l’explique Evans.
« On fait mieux circuler la balle. Sur le dernier match, on a voulu refaire la même chose. La confiance de tous les joueurs est en hausse. On doit continuer ainsi jusqu’à la fin de la saison. »Une prise de maturité des jeunes joueurs des Sacramento Kings ? L’équipe n’a plus rien à perdre pour la fin de la saison et attend la draft avec impatience. Pour Cousins, lui et ses coéquipiers ont joué leurs deux meilleurs matches de la saison en laissant les ambitions personnels de côté. Reste à voir s’ils peuvent tenir sur la durée.