« Il ouvre le jeu », explique Tyreke Evans au Times Picayune. « C’était totalement différent. Je me suis senti mieux, bien plus rapide. Je suis excité maintenant. On est en bonne santé. On est une équipe. Mais ce n’est qu’un match. On doit continuer comme ça. »Présenté comme une équipe surprise, les New Orleans Pelicans ont eu du mal à lancer leur saison malgré les performances gargantuesques d’Anthony Davis (20,9 points, 11 rebonds, 2,1 steals et 3,9 blocks). Même si Ryan Anderson ne résoudra pas les problèmes défensifs de son équipe, il change la donne en attaque.
« Ryan est un joueur unique », assure Monty Williams, le coach. « Il peut ouvrir l’espace et rentrer des shoots. Il peut aussi attaquer le cercle et se créer son propre tir. C’est un super passeur. »La balle a bien mieux circulé hier soir du côté de New Orleans. Les Pelicans ont ainsi fait 30 passes décisives ! Moins de dribbles, plus de mouvements et des shoots ouverts à l’arrivée :
« La grosse différence c’est que l’on a pas forcé nos tirs », explique le héros de la soirée. « On a fait tourner la balle jusqu’au joueur ouvert et on a shooté avec un haut pourcentage (60% et 46% à trois-points – NDLR). On a juste fait bouger la balle pour obtenir des tirs ouverts. »Si ce changement d’attitude en attaque se confirme dans les semaines à venir, il y a peu de chances que les Pelicans acceptent de bazarder Ryan Anderson…