Impossible de dire, à l’heure actuelle, si Russell Westbrook fera toujours partie de l’effectif des Los Angeles Lakers pour la saison 2022-2023. Le meneur reste au centre de nombreuses rumeurs et pourrait partir d’ici la fin de l’été. Mais si son équipe veut s’en débarrasser, elle devra y mettre le prix.
En effet, la valeur du MVP 2017 est à son plus bas. À 33 ans, son salaire de 47,1 millions de dollars n’est plus du tout à la hauteur de sa production. Il affiche des moyennes de 18,5 points, 7,4 rebonds et 7,1 passes par match depuis son arrivée à Los Angeles. Le tout à seulement 44,4 % au tir et 29,8 % à trois points. Rien d’étonnant à ce que personne ne se bouscule pour le récupérer, donc.
De plus, en cas de transfert, on s’attend à ce que Westbrook négocie un buyout avec sa nouvelle franchise. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre son ancien agent, dont il vient de se séparer. "Ce transfert devrait le pousser à ensuite accepter un buyout pour rejoindre une autre équipe", a affirmé Thad Foucher.
L’équipe qui le récupèrera devrait donc se contenter d’absorber son salaire. Il faudra ainsi faire passer la pilule avec un ou plusieurs assets supplémentaires. Aucune franchise ne prendra ce contrat simplement pour aider les Lakers.
D’après Michael Scotto de HoopsHype, ils auront besoin de sacrifier deux premiers tours de draft pour se débarrasser de Russell Westbrook. Los Angeles se montre jusqu’ici très réticent à l’idée d’inclure ces picks dans un trade, mais devra sans doute en arriver là si transférer le meneur est une priorité.
C’est, par exemple, la demande des Pacers pour envoyer Buddy Hield et Myles Turner en retour. Rob Pelinka et son front office devront trancher. Garder les tours de draft et faire partir Westbrook apparaissent comme deux options incompatibles.
Russell Westbrook, plusieurs destinations envisagées par les Lakers