« Je pense que le fait que Russ joue simplement son jeu, sans essayer de déléguer à Paul (George) ou moi, le rend plus efficace. On sait ce qu’il apporte, on le comprend et on l’accepte. Il a juste à se relaxer et faire ce qu’il fait de mieux. On a besoin de ce Russ là. Pas celui qui délègue. C’est à nous de nous adapter », admet Carmelo Anthony.
Une belle déclaration et un beau geste de la part d’un Melo qui a souvent eu du mal à laisser les commandes à quelqu’un d’autre que lui-même. A vrai dire, il ne l’avait même jamais fait avant d’être transféré à Oklahoma City. Mais il prend de l’âge et, avec le recul, est mieux à même de cerner ce qui est dans l’intérêt de l’équipe. Car quand Russell Westbrook brille en pensant d’abord à lui-même, c’est, encore une fois paradoxalement, toute l’équipe qui est tirée vers le haut. Les autres stars – George et Anthony – profitent eux des brèches énormes créées par le meneur All-Star pour gonfler leurs compteurs. PG a par exemple inscrit 33 points cette nuit. Westbrook a d’abord tenté de s’adapter à ses nouveaux coéquipiers. Mais comme le cas de Kevin Durant et Stephen Curry à Golden State le prouve, il est finalement préférable que l’habituelle première option garde son cap et laisse les autres autour trouver des solutions. Tout en effectuant évidemment quelques compromis. En tout cas, ça marche bien mieux comme ça pour OKC.C’est ça le Westbrook qu’on veut voir !
Russell Westbrook est redevenu lui-même : un joueur brutal, impulsif, égoïste mais finalement déterminant sur les succès de son équipe.
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