« Je n’avais encore jamais eu de problèmes avec un entraîneur jusqu’à présent. Je ne sais même pas quel était son souci avec moi et je ne peux pas vous dire pourquoi ça n’a jamais pris entre nous », confie l’ancien MVP.
Jamais de sa faute
En mettant en avant le fait que c’est bien la première fois qu’il se retrouve dans cette situation, Russ tend déjà à blâmer Vogel. Il en remet même en couche en assurant que c’est le coach qui avait un problème avec lui et non l’inverse. En fait, le vétéran de 33 ans s’est enfoncé dans la recherche d’excuses.« En arrivant ici, on ne m’a pas laissé faire ce que je suis d’habitude capable de faire pour une équipe. Oui, ils [LeBron James et Anthony Davis] ont dit qu’ils allaient me laisser jouer mon jeu mais ce n’était pas vrai. »Là, difficile de lui donner complètement tort. Russell Westbrook a parfois eu l’opportunité de jouer son jeu, surtout quand LeBron James n’était pas là, mais sinon, la plupart du temps, il n’était pas complètement libre. Mais encore une fois, ça, il aurait dû le savoir dès le départ. Jouer avec d’autres superstars comme James ou Anthony Davis demande des sacrifices. On sent d’ailleurs de la friture sur la ligne avec ses coéquipiers. Soit les coaches n’ont pas su expliquer à Westbrook qu’il allait devoir s’adapter, soit lui ne l’a pas compris. Mais qu’il regrette encore, des mois après, de ne pas avoir pu jouer son jeu, c’est vraiment le signe d’un raté de communication problématique au sein du groupe. De toute façon, le meneur ne semblait pas à l’aise dans sa peau tout au long de la saison. Un mal-être palpable, pour lequel il blâme en partie les médias.
« J’ai dû me battre constamment contre des fausses rumeurs. Que ce soit les histoires entre moi et le staff, moi et Frank, moi et les fans… il y a tellement de choses qui ont été dites qui ne sont pas vraies. Je n’ai pas pu avoir ma chance. J’ai dû me battre contre cette fausse rumeur puis celle-ci puis encore celle-ci, etc. »