Russell Westbrook n’a jamais été un bon « fit » aux Los Angeles Lakers. Le faire venir était clairement une erreur dont les torts sont partagés entre la direction et les superstars de l’équipe, LeBron James et Anthony Davis, qui avaient poussé pour le récupérer. L’échec de son intégration est aussi à répartir entre le joueur et son obstination, les différents coaches, etc. Chacun a sa part de responsabilité.
Du coup, les commentaires sortis dans la presse après son départ le matin de la deadline, commentaires le qualifiant notamment de « vampire du vestiaire », étaient particulièrement durs et déplacés. Oui, le passage de l’ancien MVP aux Lakers restera gravé comme une période sombre de la franchise californienne. Mais ce n’est pas comme si tout était de sa faute.
D’ailleurs, son départ ne va clairement pas tout régler pour les Angelenos. La preuve, ils ne gagnent pas non plus sans lui cette saison. Sur les 6 matches disputés en l’absence de Russell Westbrook, ils ont perdu… 5 fois. Un échantillon encore faible et qui pourrait être plus flatteur par la suite, si jamais les nouveaux arrivants venaient à s’intégrer rapidement dans le roster.
Le transférer reste sans doute une bonne décision mais les Lakers vont devoir progresser dans bien des secteurs pour accrocher le play-in. Westbrook, lui, a plutôt fait le job : 16 points, 6 rebonds et 7 passes en sortant du banc avec un bilan de 25 victoires et 27 défaites cette saison.