"Le MVP n'est pas un concours de popularité. On parle de talents et d'impact sur le jeu. Et pour moi, il n'y a aucune question à se poser [Russell Westbrook est le MVP]", explique le coach des Phoenix Suns, adversaires du Thunder cette nuit.Pour Watson, le caractère parfois introverti de Westbrook - du moins auprès des médias - et la perception que les gens ont de lui sont susceptibles de le pénaliser.
"Il se dépense tellement physiquement qu'il atteint un stade mental que beaucoup de gens ne peuvent pas comprendre. Il a besoin d'être dans cet état d'esprit pour réussir ce qu'il fait sur le terrain. Et il n'a pas le temps de redescendre en pression [avant les traditionnelles interviews d'après match]. Mais si vous discutez avec lui dans un autre contexte, c'est un homme très souriant et vraiment spécial. Ce qu'on voit en interview, ce n'est pas Russ. Je pense qu'il est le MVP. Je pense aussi que si les fans et les médias avaient l'occasion de voir l'autre visage de Russ, ils ne se poseraient aucune question. Je pense que s'il y a toujours un débat, c'est à cause de la façon dont il est perçu. Car au niveau du talent, pour moi, il n'y a pas de débat."Earl Watson a un avis forcément un peu biaisé. Russell Westbrook et lui sont passés par la même faculté (UCLA) et ils ont même joué ensemble lors de la saison rookie de l'actuelle superstar. Mais son raisonnement au sujet de l'influence de la personnalité de Russ est intéressante étant donné que les médias élisent le MVP.