"Je comprends que je peux être très énervant. Donovan a été très fort, très tôt. Du coup j'ai été très exigeant avec lui et peut-être pas toujours de manière positif. Parfois, on ne réalise pas.
Les gens peuvent être durs avec moi, mais je sais le gérer. Pour d'autres, ça peut être frustrant. Je le comprends parfaitement. Donovan a progressé tous les ans depuis qu'il est là et je pense qu'il va devenir encore meilleur. C'est moi qui ai le rôle du connard, en gros.
Si j'avais 12 ans, je n'aurais pas envie de regarder ce putain de Rudy Gobert avec ses dunks et ses contres. J'aurais envie de regarder Donovan Mitchell crosser des adversaires, marquer des paniers et des dunks fous.
Je comprends comme ça fonctionne et ça me va".
Enfin sélectionné pour le All-Star Game cette année, Rudy Gobert a longtemps souffert du manque de reconnaissance des fans notamment. Les coaches, qui l'ont encore officieusement désigné meilleur de la saison une 3e fois de suite, et ses pairs, le considèrent de plus en plus comme un joueur absolument incontournable en NBA. Espérons qu'au niveau de l'amour-propre, aussi bien du côté de Rudy que de celui de Donovan Mitchell, tout rentre aussi dans l'ordre. Le Jazz a déjà des pépins à gérer dans l'immédiat avec la reprise de la saison et ne peut pas encore se permettre de se demander si ces deux-là doivent être séparés ou non à l'avenir...