Les Minnesota Timberwolves ont réalisé un mouvement ambitieux cet été avec l'arrivée de Rudy Gobert. Et pour récupérer l'intérieur en provenance du Utah Jazz, la franchise n'a pas hésité à sacrifier de nombreux atouts. Pour rappel, Malik Beasley, Patrick Beverley, Jarred Vanderbilt, Walker Kessler et Leandro Bolmaro ont pris la direction de Salt Lake City.
Avec également un total de 4 choix au premier tour de Draft, mais aussi un swap. Autant dire qu'il s'agit d'un deal XXL. Et forcément, une telle opération nécessite le feu vert du grand patron en interne. Et face à l'opportunité Gobert, présentée par le président Tim Connelly et le coach Chris Finch, le propriétaire Glen Taylor a douté.
"Quand ils m'ont parlé de cet échange, j'ai tout de suite demandé à Finch s'il avait déjà un système pour utiliser les joueurs ensemble. Et il s'est montré très confiant en expliquant qu'il savait comment utiliser les compétences à sa disposition, avec les deux grands (Gobert et Towns, ndlr).
Nous avons ensuite parlé de beaucoup de choses. Et il m'a convaincu que ce mouvement pouvait nous permettre de gagner. Donc j'ai finalement donné le feu vert pour faire l'échange", a avoué Taylor lors du podcast Skor North.
Des craintes compréhensibles de la part de l'homme d'affaires. Les Wolves, avec ce mouvement, ont réalisé un véritable all-in. Et sur le papier, l'association Rudy Gobert - Karl-Anthony Towns, va totalement à l'opposé de la tendance gagnante en NBA. Mais Connelly et Finch ont la conviction de pouvoir trouver la bonne formule.
Avec Rudy Gobert, Karl-Anthony Towns veut voir très grand aux Wolves