Les Minnesota Timberwolves sont l’une des sensations de ce début de saison en NBA. La franchise occupe la première place de la Conférence Ouest (11 victoires, 3 défaites) pour la première fois depuis 2004. Parmi les facteurs de cette progression des joueurs de Chris Finch, on retrouve la production du duo formé par Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns.
Une association entre pivots All-Stars sur laquelle nombreux se sont montrés sceptiques – nous les premiers – à la suite du transfert du Français à Minneapolis en 2022. Le tandem a eu peu d’occasions de faire ses preuves depuis. Ils n’ont joué que 27 matches de saison régulière ensemble l’an passé, sans grand succès si l’on se fie à leur Net Rating : +0,6 sur 100 possessions (106,2 points marqués, 105,6 encaissés).
Rudy Gobert en mode muraille : l’année du 4e titre de DPoY ?
C’était même encore pire en playoffs : -7,6 points sur 100 possessions avec notamment 121 points encaissés quand ils évoluaient simultanément sur le terrain. Mais les statistiques donnent une histoire complètement différentes cette saison. En 14 matches et 304 minutes, Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns affiche désormais un différentiel largement en leur faveur : +7,3 points (117,6 marqués, 110,3 encaissés), toujours avec ce même barème des 100 possessions.
Ça s’explique déjà par le fait que l’équipe tourne beaucoup mieux. Gobert n’est pas seulement revenu à son meilleur niveau, il est même plus fort que jamais physiquement et sans doute aussi mentalement. Encore plus mobile, toujours aussi costaud et appliqué en défense. Towns montre de sérieux progrès dans ce secteur en étant enfin un peu plus investi. Pas tout le temps, mais de plus en plus tout en apportant sa vingtaine de points en attaque.
Après, comme l’an passé, c’est en playoffs qu’il faudra vraiment juger. Le Net Rating a énormément chuté entre la saison régulière et le premier tour contre les Denver Nuggets. C’est un autre basket, un autre niveau d’intensité, etc. Mais tout ça reste évidemment très encourageant pour les Wolves.