Chambré sur les réseaux, Rudy Gobert assume sa bourde

Coupable d’une erreur défensive sur la dernière possession adverse, Rudy Gobert a peut-être coûté le match à son équipe.

Chambré sur les réseaux, Rudy Gobert assume sa bourde
Et un, et deux, et trois-zéro. Les Minnesota Timberwolves ont décroché une nouvelle victoire contre le Utah Jazz (105-104) hier soir. L’une des équipes les plus faibles de la NBA a donc envoyé au tapis l’une des plus fortes pour la troisième fois en autant de confrontations. Mais cette défaite, Rudy Gobert et ses coéquipiers pouvaient vraiment l’éviter. Le Français en a même assumé la responsabilité, à cause d’une erreur défensive payée cash dans les toutes dernières secondes. https://twitter.com/NBA/status/1386871184273334277 Il n’en fallait pas plus pour que les détracteurs du Français le chambrent sur les réseaux sociaux. En se demandant si ce pivot, qui laisse filer D’Angelo Russell vers le cercle dans un moment crucial, mérite le DPOY. C’est de bonne guerre. Mais ce n’est pas juste une boulette qui va remettre en cause toute la campagne et les performances de « Gobzilla. » La bourde, venons-en. Le Jazz menait d’un point à six secondes du buzzer avant une remise en jeu des Wolves. Karl-Anthony Towns et D-Lo ont poussé la défense adverse à changer sur des écrans et Rudy Gobert s’est donc retrouvé sur le meneur. Sauf qu’il l’a soudainement abandonné pour jaillir sur KAT avant même que Rick Rubio n’ait fait sa passe. Du coup, Russell n’avait plus qu’à filer au panier.
« Je me suis senti bête », avouait l’intérieur tricolore après coup. « Si je ne foire pas la dernière action, on gagne. C’est totalement de ma faute. Conley était déjà sur Towns. On avait changé et j’aurais dû le savoir. Il a fait ce qu’il devait faire et pas moi. C’est 100% de ma faute. »
Rudy Gobert a le mérite de reconnaître son erreur. En tout cas, cette défaite coûte chère au Jazz qui est désormais sous la menace de perdre sa première place à l’Ouest. Les Suns ne sont plus qu’à un match derrière. CQFR : Chris Paul stoppe les Knicks, D’Angelo Russell tue le Jazz