Rudy Gobert a accepté de baisser son salaire pour rester dans le Minnesota. Le Français a accepté une prolongation de contrat de trois ans pour 110 millions de dollars, selon Shams Charania d’ESPN. Cet accord prolonge son engagement avec les Timberwolves jusqu’en 2028, avec une option joueur pour la saison 2027-28. L’intérieur disposera également d’un « trade kicker », lui permettant de toucher un bonus en cas d’échange.
Ce nouveau contrat représente une baisse significative de salaire par rapport au précédent. Pour signer cette extension, Gobert doit décliner son option à 46,6 millions pour l'exercice 2025-26, ce qui implique une perte d’environ 13 millions sur cette seule saison. En moyenne, il touchera 4,3 millions de dollars de moins par an. Le quadruple Défenseur de l’année percevra ainsi un peu plus de 20 % du plafond salarial en 2026-27 — un accord très avantageux pour les Wolves, qui cherchaient à réduire leurs dépenses.
Cette signature permet au joueur de rester dans son équipe tout en donnant à la franchise les moyens de rester compétitive. Le front office a transféré Karl-Anthony Towns cet été afin de retrouver plus de flexibilité financière, avec l’entrée en vigueur de nouvelles règles plus contraignantes en NBA. Cette signature offre maintenant aux Timberwolves la marge nécessaire pour prolonger Naz Reid et, le moment venu, de remplacer ou de re-signer leurs agents libres, en particulier Julius Randle et Mike Conley.
Co-détenteur du record de titres de Défenseur de l’année, Rudy Gobert s’est imposé comme l’un des piliers de l’équipe aux côtés d’Anthony Edwards. Sa prolongation était donc essentielle pour assurer la continuité du projet sportif. Cependant, le pivot des Bleus a montré certaines limites lors des derniers playoffs, qui expliquent sans doute partiellement sa baisse de salaire.