"J'ai dit au coach de ne me faire aucune promesse. Je veux gagner ma place", explique Rudy Gay au Cowbell Kingdom.Le joueur des Kings et Mike Krzyzewski, le coach de la sélection US, se connaissent bien. Les deux hommes se sont déjà fréquentés en 2010, à l'occasion du Championnat du monde en Turquie remporté par Kevin Durant et sa bande. Gay était alors une star montante évoluant aux Memphis Grizzlies. Sans jouer un rôle majeur dans la conquête de l'Or mondial, il a contribué au succès de Team USA en tournant à 7 points par match en sortie de banc. Cette expérience du basket FIBA lui donne un avantage sur ses concurrents directs.
"On me demandera d'être un leader je pense. J'ai déjà connu ça et je sais ce qu'il faut faire pour aller au bout. Il y a beaucoup de jeunes joueurs dans cette équipe et plusieurs d'entre eux n'ont jamais disputé de compétitions internationales. Je peux les aider."Lorsqu'il parle de leadership, Rudy Gay évoque bien un rôle de mentor dans le vestiaire et non sur le parquet. Il est bien conscient qu'il ne sera pas la première option offensive de l'équipe, une tâche qu'il partage avec DeMarcus Cousins à Sacramento. Mais il pourrait tout de même avoir un temps de jeu conséquent selon le style de jeu adopté par coach K. Team USA a pris pour habitude de jouer vite en mettant une forte pression défensive sur ses adversaires afin de provoquer les pertes de balles et les contre-attaques. Afin de courir dans tous les sens, le staff a tendance à aligner un ailier au poste 4. Kevin Durant et Paul George étaient censés assurer cette mission en Espagne cet été. Les deux stars étant forfaits, seul Gay semble en mesure de vraiment jouer ce rôle (Chandler Parsons et Kyle Korver sont plus légers). Si Derrick Rose, James Harden, Stephen Curry et Anthony Davis sont assurés d'être titulaires, il reste une place à prendre dans le cinq. Et si Rudy Gay grillait une nouvelle fois la priorité ?