« J’avais besoin d’un changement. Une nouvelle situation, un nouveau rôle. Une nouvelle mission à réaliser, j’ai besoin d’être défié. Je l’étais à Memphis c’était souvent la guéguerre. A Toronto je suis défié mais ils voient de quoi je suis capable. J’adore la ville et je pense que l’équipe à un gros potentiel. »Avec deux All-Stars dans la raquette, Zach Randolph et Marc Gasol, l’attaque des Grizzlies repose essentiellement sur le jeu placé. Difficile dans ces conditions d’exploiter les qualités athlétiques de Rudy Gay. A l’inverse, le swingman s’éclate à Toronto. Les dirigeants de Memphis n’étaient pas enclins à offrir 53 millions de dollars sur trois ans à leur ancien joueur. En résumé, il ne l’imaginait pas être le franchise player des Grizzlies à long terme et à l’heure où les taxes sont de plus en plus lourdes en cas de dépassement du seuil accordé à la masse salariale, ils n’ont pas hésité à bazarder Rudy Gay. Ce dernier l’a forcément un peu mauvaise :
« Avec le changement de management (à Memphis) je pense que personne n’est dans une situation confortable. Ce sont des rookies. Ils veulent le faire à leur manière et on ne peut pas les blâmer pour ça. Mais cette ligue appartient aux joueurs. Vous devez me donner ma chance de voir si je le vaux (le contrat à 53 millions de dollars.»Toronto avait besoin d’une star dans l’effectif, un visage pour représenter la franchise. D’où l’importance de Rudy Gay dans l’effectif. Depuis le départ de Chris Bosh aucun joueur n’a eu assez de charisme et d’aura pour reprendre ce rôle. En conséquence, les Raptors n’ont pas joué les playoffs depuis 2008. Bryan Colangelo, le GM de la franchise canadienne est ravi d’avoir trouvé le joueur adéquat :
« Nous avions évidemment besoin d’élever notre niveau de talent de notre équipe. Nous devions trouver quelqu’un capable d’être la star que nous recherchions. Nous avons visé Rudy, un joueur dynamique, qui pourrait correspondre à bons nombres de nos critères de recherche. »Le dirigeant des Raptors devraient donc logiquement proposer une extension de contrat pour Rudy Gay avec probablement un beau pactole pour le joueur. Avant son arrivée, Toronto affichait un bilan peu flatteur : 16 victoires, 29 défaites. Avec Gay, la franchise s’équilibre (7 victoires, 8 revers). Les Raptors ont même signé une série de cinq succès consécutifs en février dernier. Rudy Gay est déjà le meilleur marqueur de son équipe, avec deux winning shots en prime. Seul l’avenir dira s’il peut réellement emmener les Raptors au-delà d’un premier tour des playoffs…
Les statistiques de Rudy Gay
SEASON AVERAGES |
Season | Team | G | GS | MPG | FG% | 3p% | FT% | OFF | DEF | RPG | APG | SPG | BPG | TO | PF | PPG |
12-13 | MEM | 42 | 42 | 36.7 | 0.408 | 0.310 | 0.776 | 1.3 | 4.6 | 5.9 | 2.6 | 1.3 | 0.7 | 2.5 | 2.1 | 17.2 |
12-13 | TOR | 14 | 13 | 38.4 | 0.393 | 0.241 | 0.873 | 1.6 | 5.0 | 6.6 | 2.7 | 2.5 | 0.6 | 2.9 | 2.9 | 20.9 |
12-13 | -- | 56 | 55 | 37.1 | 0.404 | 0.289 | 0.806 | 1.4 | 4.7 | 6.1 | 2.6 | 1.6 | 0.7 | 2.6 | 2.3 | 18.1 |
Career | 493 | 456 | 36.3 | 0.450 | 0.340 | 0.775 | 1.5 | 4.3 | 5.8 | 2.0 | 1.4 | 0.9 | 2.3 | 2.5 | 18.0 |