"En fin de compte, avoir des exigences élevés ce n'est pas si mal. Avec tout ce que ce groupe a réalisé durant les 8 dernières années, c'est normal d'être vu comme des favoris. Il va falloir mettre la pression de côté durant cette compétition pour se concentrer sur le jeu. Au final, si on fait bien notre boulot, on va prendre la bonne direction et on va atteindre notre objectif", a confié Rudy Fernandez à AS.Évidemment, la plupart des médias espagnols attendent avec impatience une finale Espagne - États-Unis. Les espagnols ont perdu les deux dernières finales des Jeux olympiques contre la sélection américaine et forcément ça reste un traumatisme pour eux. Mais Rudy Fernandez sait qu'ils ne devront pas sous-estimer les autres nations :
"La troisième sera peut être la bonne contre les USA. Mais ce n'est jamais simple contre eux, ils ne viennent pas avec LeBron James et Kevin Durant mais ils ont tout de même de grands joueurs. De toute façon, je n'aime pas parler de la finale dés maintenant, il faut respecter les autres équipes, de grandes formations comme le Brésil, la France ou encore la Serbie. Il va falloir jouer avec l'humilité qui caractérise cette sélection."C'est peut être un commentaire un peu chauvin, mais l'humilité n'aurait sûrement pas été notre premier mot pour décrire cette sélection espagnole. En tout cas, l'Espagne de Pau Gasol et de Serge Ibaka est toujours invaincue lors de cette préparation et elle vient de réaliser une véritable démonstration contre le Sénégal (88-49). Chez elle, la Roja sera plus dangereuse que jamais.