« La réalité, c’est que ce n’est pas la faute de Houston », a-t-il déclaré. « On veut toujours blâmer quelqu’un, mais ils ont été mis dans une position où ils sont obligés d’improviser des choses au fur et à mesure parce qu’aucun protocole n’a été mis en place pour la santé mentale jusqu’à présent. »Pour rappel, Royce White refuse les directives des Rockets qui veulent l’envoyer en D-League, prétextant que les médecins sont plus à même que le front-office de prendre des décisions le concernant et que ces mêmes médecins et lui considèrent que l’envoyer en D-League est une mauvaise décision. White réclame donc un processus dans lequel les GMs et les dirigeants devraient suivre l’avis des médecins dans le cas de problème de santé mentale. Mais Royce White ne veut pas pour autant changer d’équipe :
« Je ne crois pas qu’aller dans une autre équipe soit quelque chose qui serait mieux. Et ce n’est pas quelque chose que je veux faire. Je veux jouer pour Houston. J’aime la ville de Houston. Depuis que je suis ici, les fans que j’ai rencontrés en personne m’ont tous montré leur soutien. Sur Twitter, c’est différent. Mais ceux que j’ai rencontrés en personne sont tous derrière moi. La communauté ici est super. J’ai beaucoup d’amis qui travaillent dans la franchise, dans la salle, et pas uniquement ceux qui sont là lors des entraînements ou des matches. Donc je n’ai aucune intention ni aucun désir de jouer pour une autre équipe. »S’il oublie qu’il n’est pas dit qu’une autre équipe veuille de lui, vu comment les choses se passent depuis le début de la saison, Royce White reconnaît en tout cas que ce serait pareil ailleurs :
« Il n’y a pas de protocole lié à la santé mental ici, non seulement aux Rockets, mais dans toute la ligue. J’ai exprimé le fait que c’est vraiment dangereux, si vous y réfléchissez. Donc, là, je me bats pour que ce soit rectifié. Je pense tout simplement que ce n’est ni responsable ni logique que des GMs ou des membres du front-office aient un pouvoir exécutif dans des situations relevant du médical. »