Alors que son transfert aux Philadelphie Sixers n'est toujours pas officialisé, Royce White s'est confié à USA Today. Un entretien durant lequel il est revenu sur ses soucis d'ordres mentaux et notamment sur sa phobie de l'avion qui pourrait compromettre son avenir en NBA. A en croire l'ancien pensionnaire d'Iowa State, son anxiété vis-à-vis des trajets en avion est comparable à une allergie... au beurre d'arachide.
« Une centaine de vols c’est comme si vous étiez allergique au beurre de cacahuète. C’est comme si ça vous passait partout dans le corps », explique Royce White.Royce White devra toutefois vaincre ses angoisses ou trouver une alternative à ses problèmes s'il veut s'imposer à Philadelphie. Et si sa première saison à Houston a été marquée par de nombreux rebondissements extra-sportifs, il se montre tout de même optimiste quant à sa future réussite au sein de la ligue.
« Tout peut arriver entre maintenant et l’ouverture de la saison. J’ai bien l’intention de jouer. Je ne sais pas quelles sont les intentions de Philly. Je vais travailler dur et essayer de gagner ma place. »Et malgré seulement 15 matches disputés en D-League la saison dernière, il est désormais décidé à prouver qu'il est toujours capable de devenir un joueur NBA sur le long terme.
« C’est une bénédiction pour moi de jouer pour n’importe quelle franchise NBA. J’espère que je pourrai continuer à travailler avec le NBA et le syndicat des joueurs. Quelle que soit l’équipe pour laquelle je joue, je suis prêt à me faire aider psychologiquement. Je suis dans une dynamique difficile mais je suis content que tout le monde en parle. »Pour Royce White, il s'agit maintenant d'arriver à faire parler de lui sur le terrain plutôt qu'en dehors. Et c'est certainement à ce niveau que se situe son principal défi.